Virus et vitamines (partie 1\2)
Médecines alternatives
Médecines alternatives
"Pourquoi les souris sont-elles devenues des cobayes Pour la bonne raison qu’elles ne sécrètent pas Patrick Holford
pour tester de nouveaux médicaments ?
de vitamine C, comme nous. Ce qui change tout..."
L'équipe Macro Editions
Particule virale : exemple avec le coronavirus
Une particule virale ne peut pas survivre longtemps toute seule. Le coronavirus, par exemple, ne peut pas survivre plus de 72 heures sur une surface. Il doit infecter les cellules, s’emparer du noyau, le centre de contrôle de la cellule contenant le matériel génétique de l’ADN ou ARN, en programmant la cellule pour qu’elle produise de nouvelles particules virales. Ce n’est qu’ainsi qu’elle peut survivre et se répliquer.
Alors, notre système immunitaire l’attaque : c’est cela, et pas le virus, qui nous fait tousser, éternuer et produire du mucus, et qui propage de nouvelles particules virales à d’autres personnes. En gros, le virus modifie notre comportement pour s’aider à survivre. C’est astucieux. Pour survivre, les virus mutent aussi.
En effet, après l’infection, notre système immunitaire a appris à produire des anticorps qui identifient rapidement le virus, s’il devait revenir, et le combattent si rapidement que nous ne nous en apercevons même pas. Les virus peuvent ainsi muter légèrement pour ne pas être reconnus immédiatement et pouvoir encore se propager :
- Le premier enseignement, c’est que la clé pour survivre à chaque nouveau virus réside dans la force du système immunitaire.
- La seconde, c’est que notre capacité de répondre à un vieux virus réside aussi bien dans la capacité de produire des anticorps que dans la rapidité de réaction du système immunitaire.
- DONC : vous découvrirez que la force du système immunitaire et la rapidité de la réponse dépendent entièrement de nutriments spéciaux.
Quel rapport il y a t-il entre la vitamine C et le Dr Linus Pauling ?
Le Dr Linus Pauling, décrit par Albert Einstein comme « un véritable génie », Pauling est la seule personne à avoir remporté deux fois le prix Nobel, non partagé, et à avoir reçu 48 fois l’insigne de docteur honoris causa. Linus Pauling est reconnu comme le père de la chimie moderne et probablement comme le meilleur chimiste de tous les temps.
À l’âge de 65 ans, il tomba sur une simple molécule, l’acide ascorbique (vitamine C) que sécrètent presque tous les animaux sauf les primates – êtres humains compris.
Dr Linus Pauling et l'auteur Patrick Holford (Stop aux virus - Macro Editions)
Ce qui fascinait Linus Pauling*, c’est que la plupart des animaux qui sécrètent de la vitamine C ne courent pas le même risque que nous de contracter des tumeurs ou des maladies virales, et quand ils subissent une attaque virale ou combattent le cancer, ils augmentent la sécrétion de cette vitamine à des niveaux bien supérieurs aux doses que nous pouvons absorber en nous alimentant. Et même à ces taux très élevés, la vitamine C ne présente aucune toxicité. La vitamine C est facilement produite à partir du glucose.
Pour convertir le sucre en vitamine C, il faut six passages ou réactions chimiques, dépendantes de quatre enzymes. Dans toutes ces espèces, l’enzyme finale, la L-gulonolactone oxydase (GLO), fait défaut ou plutôt le gêne pour produire cette enzyme. Les animaux produisent la vitamine C à partir du glucose, les plantes à partir du mannose, des sucres tous les deux.
La perte de la capacité de production de la vitamine C se serait vérifiée il y a environ 40 millions d’années.
Une équipe de choc pour se défendre des virus : la vitamine C et le sureau noir !
Il n’existe qu’un seul mécanisme important pour stimuler les défenses immunitaires contre le virus que la vitamine C ne semble pas faire : bloquer l’hémagglutinine, les « pointes » sur le virus qui l’aide à entrer dans les cellules. Heureusement, il existe quelque chose d’aussi naturel et non toxique qui s’en charge : le sureau noir (Sambucus nigra).
Toutes les baies (commestibles - NDR) sont excellentes pour le système immunitaire, car elles contiennent des taux élevés d’antioxydants comme la vitamine C, mais aussi des anthocyanidines (également appelée anthocyanes), qui sont surtout concentrées dans les baies noires/bleues. Mais celles du sureau possèdent une autre propriété, découverte par la virologue Madeleine Mumcuoglu, qui travaille avec le Dr Jean Lindenmann, le premier à avoir identifié l’interféron en 1957.
Pour s’enraciner, un virus doit d’abord entrer dans les cellules, ce qu’il fait en perforant les parois à l’aide de minuscules pointes faites d’hémagglutinine. « Les pointes du virus sont recouvertes d’une enzyme appelée neuraminidase, qui aide à décomposer les parois cellulaires », explique Mumcuoglu. « Le sureau inhibe l’action de cette enzyme. D’après moi, nous finirons par découvrir que le sureau agit également autrement contre le virus. » La neuraminidase est utilisée par le virus pour briser et infecter d’autres cellules aussi.
Voilà pourquoi la vitamine C, un inhibiteur naturel de la neuraminidase, et des médicaments comme l’oseltamivir sont souvent conseillés dans les épidémies de grippe. Le laboratoire de Mumcuoglu avait montré que l’extrait de sureau réduit la fonction de l’hémagglutinine, inhibant ainsi la réplication d’une grande variété de types de virus de la grippe humaine.
Le rhume et la grippes hivernales arrivent !
Les mois d’hiver sont une « tempête parfaite » en ce qui concerne le rhume et la grippe, car de nombreux facteurs se présentent ensemble, ce qui augmente les risques. Cela dépend aussi beaucoup de l’endroit où l’on vit, car certaines latitudes sont à haut risque. L’Europe est justement située dans la région la moins favorable, les régions équatoriales dans la plus favorable.
Les facteurs qui augmentent les risques sont les suivants :
- rayonnements UV – et donc le taux de vitamine D ;
- température – les virus ne peuvent pas survivre longtemps au-dessus de 30 °C ;
- humidité – le type d’humidité permet au virus de survivre plus longtemps.
Mais il existe aussi d’autres candidats, ou collaborateurs potentiels, tels que :
- les contacts étroits : en hiver, nous passons plus de temps à l’intérieur, au contact étroit avec d’autres personnes ;
- un faible taux de vitamine C : nous avons tendance à manger moins de fruits et de légumes frais, ainsi le taux de cette vitamine et d’autres nutriments des aliments que nous consommons moins baissent ;
- le stress du froid : en soi, il peut affaiblir les défenses immunitaires et comprimer la membrane muqueuse ;
- le manque d’exercice physique : plus on bouge, moins grand est le risque de mortalité par la grippe.
L’inactivité augmente le risque de mort de 8,5 %, mais il est difficile de savoir si les sédentaires sont simplement des personnes moins saines ou si l’exercice en soi est un facteur de protection.
Les enfants et les écoles sont un terrain fertile pour le rhume et la grippe, qui ont tendance à commencer par les jeunes, à passer aux parents et puis à leurs propres parents, les personnes âgées.
Toutes les épidémies de grippe n’ont pas cette transmission ascendante, mais c’est très souvent le cas.
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Extrait du livre "Stop aux virus :Renforcer sainement et naturellement l’immunité
avec les vitamines C D A E, les minéraux et les plantes médicinales"