Stop aux virus : vitamines et nutriments fondamentaux (partie 2\2)
Médecines alternatives
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Pourquoi les chèvres sont-elles devenues des cobayes
pour tester de nouveaux médicaments ?
L'équipe Macro Editions
Pourquoi les souris sont-elles devenues des cobayes pour tester de nouveaux médicaments ?
Pour la bonne raison qu’elles ne sécrètent pas de vitamine C, comme nous. Ce qui change tout. Les chèvres, par exemple, sécrètent environ 15 000 mg (15 g) de vitamine C par jour – c’est-à-dire 300 fois le contenu d’une orange. Cela n’a aucun sens d’étudier les médicaments antiviraux ou anticancéreux sur les chèvres, car leur chimie est très différente de la nôtre. Les chèvres n’attrapent jamais le rhume.
Ce qui fascinait Linus Pauling, c’est que la plupart des animaux qui sécrètent de la vitamine C ne courent pas le même risque que nous de contracter des tumeurs ou des maladies virales, et quand ils subissent une attaque virale ou combattent le cancer, ils augmentent la sécrétion de cette vitamine à des niveaux bien supérieurs aux doses que nous pouvons absorber en nous alimentant. Et même à ces taux très élevés, la vitamine C ne présente aucune toxicité.
La vitamine C est facilement produite à partir du glucose
Pour convertir le sucre en vitamine C, il faut 6 passages ou réactions chimiques, dépendantes de quatre enzymes. Dans toutes ces espèces, l’enzyme finale, la L-gulonolactone oxydase (GLO), fait défaut ou plutôt le gêne pour produire cette enzyme. Les animaux produisent la vitamine C à partir du glucose, les plantes à partir du mannose, des sucres tous les deux (cela ne veut pas dire qu'il faut manger du sucre, au contraire ! ndr).
La perte de la capacité de production de la vitamine C se serait vérifiée il y a environ 40 millions d’années. Du moment où elle représente la perte d’une fonction – la vitamine C est essentielle dans de très nombreux processus cruciaux tels que l’immunité ou la formation du collagène, la colle intercellulaire qui nous unit –, les espèces qui ne produisent pas de vitamine C doivent manger beaucoup d’aliments qui en contiennent.
Dans la plupart des cas, le rhume est une infection à coronavirus
La COVID-19 est une version particulière de coronavirus, beaucoup plus grave. Il n’existe pas de distinction précise entre un rhume et une grippe, si ce n’est la sévérité des symptômes. On a dit que le rhume est provoqué par un adénovirus ou un coronavirus – mais la COVID-19 est une maladie à coronavirus.
En 1975, Thomas Chalmers réalisa l’une des premières méta-analyses en associant les résultats de 7 essais contrôlés par placebo sur la vitamine C. Il découvrit que le rhume durait 0,11 jour en moins quand on administrait de la vitamine C.
En 1995, Harri Hemilä démontra que Chalmers avait fait des erreurs de calcul et ignoré la question de la dose. Il corrigea les erreurs et associa les données tirées uniquement des études qui administraient au moins 1 g de vitamine. Les effets obtenus par le groupe équivalaient désormais à 0,93 jours, soit une baisse de 21 % de la durée du rhume.
En 2013, le professeur Harri Hemilä, en compagnie d’Elizabeth Chalker, effectua la révision la plus complète possible des études sur la vitamine C, l’« examen systématique Cochrane », afin de « découvrir si la vitamine C réduit l’incidence, la durée ou la sévérité du rhume autant si on l’utilise chaque jour régulièrement qu’au tout début des symptômes. »
Ils exclurent toutes les études qui administraient moins de 200 mg par jour. Ils découvrirent que la vitamine C ne réduisait pas le nombre de rhumes, mais en diminuait la sévérité et la durée. Je me souviens que la BBC m’interviewa à l’époque. Tandis que je rapportais ce résultat – sévérité moindre et durée plus courte, mais pas moins de rhumes –, on me demanda de ne parler ni de la durée ni de la sévérité, mais de simplement dire : « On ne prend pas moins de rhumes avec la vitamine C. (fausse généralité, bien au contraire. ndr) » Je refusai.
Le zinc est l’un des minéraux les plus importants pour le système immunitaire...
... et l’un de ceux dont on manque le plus :-(
La capacité immunitaire dépend en grande partie des lymphocytes T qui trouvent leur origine dans la moelle épinière et vont dans le thymus pour « s’entraîner ». Là, non seulement ils se multiplient, mais se transforment aussi en troupes spéciales, appelées cellules T auxiliaires, régulatrices, cytotoxiques ou de mémoire. Mais quel rapport avec le zinc ?
Chez les enfants qui présentent de faibles taux, la taille du thymus diminue et, quand on leur donne du zinc, on peut en général constater une augmentation de la taille du thymus et une amélioration du nombre et du rôle des lymphocytes T. Ceci est en partie dû à une hormone appelée thymuline, cruciale pour la différenciation des cellules. La production de thymuline dépend du zinc.
Mais quasiment tout ce que fait le système immunitaire nécessite du zinc :
Le zinc pour réduire le stress oxydant
S’il n’y en a pas assez, les lymphocytes T ou B ne se développent pas – les cellules qui produisent les anticorps qui capturent les envahisseurs.
Les macrophages, qui phagocytent les virus, ne travaillent pas et toutes les défenses immunitaires deviennent insuffisantes, pour ensuite se bloquer.
L’enzyme antioxydante SOD dépend du zinc, du cuivre et du manganèse ; par conséquent, sans suffisamment de zinc (ou de manganèse ou de cuivre), on ne peut pas réduire le stress oxydant, signe distinctif de l’attaque virale.
Le zinc en lien direct avec l'ADN, les gènes et la croissance !
Le zinc est aussi essentiel pour tout ce qui a à voir avec l’ADN, les gènes et la croissance.
Quand une nouvelle cellule est créée, la structure de l’ADN doit être copiée et lue, exactement comme la pointe d’un tourne-disque lit la musique.
À la fin de la « pointe de l’ADN » se trouve ce qu’on appelle le « doigt de zinc ». Pas de zinc, pas d’instructions. Par conséquent, notre capacité de grandir, réparer et nous adapter dépend du zinc.
La liste des nutriments aidant l’immunité naturelle, des aliments et des plantes ne cesse de s’allonger !
Je voudrais toutefois insister sur certains remèdes pour le système immunitaire qui semblent bien fonctionner d’après un certain nombre de recherches. Il s’agit de :
- l’échinacée et de l’hydraste du Canada ;
- du champignon comestible shiitake et du champignon médicinal Ganoderma lucidum (reishi) ;
- du gingembre,
- l’ail,
- la quercétine, un phyto-nutriment présent dans les oignons rouges.
On peut manger ou boire la plupart d’entre eux, sous forme de tisane ou dans un complément alimentaire.
Vous trouverez un résumé dans ce livre de ce que ces substances naturelles peuvent faire pour le système immunitaire, et l’état des études récentes sur le rhume et la grippe.
Ce livre se concentre sur les nutriments !
Il existe toutefois d’importants éléments, liés au style de vie !
Il faut les prendre en considération pour renforcer un système immunitaire en bonne santé et guérir du rhume ou de la grippe.
Le premier est le sommeil, qui impacte directement l’immunité :
- Dormir peu augmente l’inflammation et déprime l’immunité, augmentant ainsi les possibilités de contracter une infection.
- Les gens qui travaillent de nuit, par exemple, attrapent plus souvent le rhume.
- De plus, quand on est malade, l’organisme sait qu’il a besoin de dormir plus, le sommeil aidant à favoriser une bonne réponse immunitaire.
- Dans de nombreuses études liées à la santé, les personnes qui allaient mieux dormaient sept à huit heures par nuit, quasiment sans interruption.
- Quand on combat une infection, il faut parfois dormir plus. Mais il vaut mieux ne pas dormir moins. Dormir moins de six heures par nuit ou avoir un sommeil troublé a des retombées sur l’immunité.
Extrait du livre "Stop aux virus :Renforcer sainement et naturellement l’immunité
avec les vitamines C D A E, les minéraux et les plantes médicinales"
LIRE la PARTIE 1\2 : Virus et vitamines
