Traiter les infections à Coronavirus par les plantes (S. H. Buhner) 2\2
Médecines alternatives
Médecines alternatives
Suite de la partie 1 ici (lien vers la première partie de l'article) "La triste vérité est que nous vivons à une époque où les écosystèmes de notre planète subissent des bouleversements toujours plus importants. En s’aggravant, ce phénomène permettra à un nombre toujours croissant d’organismes microbiens pathogènes de passer de leurs matrices écologiques endommagées à l’espèce humaine. (Ce transfert s’effectue presque toujours à partir d’espèces animales endémiques.) Le pathogène émergent qui suscite aujourd’hui de plus en plus d’inquiétude est connu sous le nom de SARS-Cov-2 – à l’origine de l’infection Covid-19. Et, oui, en effet, il est déroutant qu’au stade de virus on parle de Cov-2 et de Covid-19, une fois qu’il a évolué en infection. (Ce n’est pas parce que certaines personnes ont réussi à décrocher des diplômes universitaires qu’elles savent forcément comment s’adresser à tous ceux qui vivent dans le monde réel.)" Stephen Harrod Buhner
L'équipe Macro Editions
Protocoles naturels pour les infections des virus de type SRAS, y compris le COV-19
La finalité est ici de trouver des plantes qui vont neutraliser les actions des virus de type SRAS, puis d’établir des corrélations croisées afin de choisir celles qui sont présentes dans la plupart des catégories et sont traditionnellement utilisées pour ce type d’infections.
Nous avons besoin de plantes capables d’accomplir les actions suivantes :
1) Des plantes possédant des propriétés antivirales contre les virus de type SRAS
Les plus fortes que nous connaissons sont : Scutellaria baicalensis (scutellaire du Baïkal), Houttuynia spp, Isatis spp, Glycyrrhiza spp (réglisse), Forsythia suspensa (le fruit), Sophora flavescens, et Lycoris radiata (extrêmement puissante). Lonicera japonica et Polygonum cuspidatum sont également des antiviraux efficaces pour l’ensemble des coronavirus.
2) Empêcher la fixation virale sur les récepteurs d’ACE2
Les plantes particulièrement adaptées sont : Glycyrrhiza spp (réglisse), Scutellaria baicalensis (scutellaire du Baïkal), Sambucus spp (sureau), lutéoline, Aesculus hippocastanum (marronnier d’Inde), Polygonum cuspidatum (renouée du Japon), Rheum officinale, et les plantes possédant des taux élevés de procyanidines et de lectines (par ex. Cinnamomum, c’est-à-dire la cannelle).
3) Activer et protéger l’expression d’ACE2, stimuler son activité (en particulier chez les plus âgés), et faire baisser l’Ang-II.
Les plantes particulièrement adaptées sont : Pueria spp (kudzu), Salvia miltiorrhiza (sauge chinoise ou danshen) et Ginkgo biloba. Utilisez des inhibiteurs d’ACE (par opposition aux activateurs d’ACE2) pour stimuler la présence d’ACE2 et aider à protéger les poumons d’éventuels dommages : Crataegus spp (aubépine) et Pueraria spp (kudzu) sont particulièrement adaptés.
4) Moduler les réponses cytokiniques
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Salvia miltorrhiza), y compris la réduction des niveaux de TGF [Angelica sinensis (dong quai), Astragalus monghilicus], réguler le HMGB1 (Salvia miltiorrhiza), et réduire l’IL1B [Polygonum cuspidatum (renouée du Japon), Scutellaria baicalensis (scutellaire du Baïkal), Cordyceps spp, Pueraria (kudzu), et Eupatorium perfoliatum (eupatoire perfoliée)].
5) Protéger les cellules pulmonaires de l’hypoxie
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Rhodiola spp).
6) Protéger les cils bronchiques
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Cordyceps spp, l’huile et la feuille d’olive, toutes les plantes contenant de la berbérine et Bidens pilosa).
7) Réduire l’auto-immunité et augmenter la fonction immune saine
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Rhodiola, Astragalus spp, Cordyceps spp).
8) Protéger les cellules endothéliales
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Polygonum cuspidatum – renouée du Japon).
9) Protéger la rate et le système lymphatique
Les plantes particulièrement adaptées sont : [Ceanothus spp (racine rouge), Phytolacca (phylolaque), Scutellaria baicalensis (scutellaire du Baïkal), Salvia miltiorrhiza, Bidens pilosa].
10. Stimuler la maturation des cellules dendritiques
Les plantes particulièrement adaptées sont : (Cordyceps spp) et augmenter le nombre de cellules T [Glycyrrhiza spp (réglisse), Ceanothus (racine rouget), Sambucus spp (sureau), et zinc].
Suggestions de protocoles (cadre BLEU)
Protection générale : formule du Shuanghuanglian.
(Note : on a constaté son aide considérable lors de l’épidémie de SRAS en Chine – une étude des mécanismes mentionnés indique pourquoi. Il fait actuellement l’objet de tests médicaux en Chine pour le traitement des infections du Cov-19).
La formule se compose de : fruit de Forsythia suspensa (2 doses), Lonicera japonica (1 dose), Scutellaria baicalensis (1 dose).
Suggestion de posologie : 1 c. à café 3 x par jour.
Cependant : je compléterais ceci avec la formule immune du protocole suivant afin d’activer la fonction immunitaire la plus efficace qui soit contre ce pathogène viral en particulier.
Protocole de traitement pour le type SRAS :
il se compose de trois formules de teintures mères, comme indiqué :
1) Formule principale :
Scutellaria baicalensis (3 doses), Polygonum cuspidatum (2 doses), Pueraria (2 doses), Glycyrrhiza (1 dose), teinture mère de feuille de Sambucus décoctée (1 dose).
Posologie : 1 c. à café 3 x par jour, en cas de crise : 1 c. à café 6 x par jour.
2) Formule immune :
Cordyceps (3 doses), Angelica senensis (2 doses), Rhodiola (1 dose), Astragalus (1 dose).
Posologie : comme 1).
3) Protection cellulaire / modulation de la cytokine / protection rate-lymphe :
Salvia miltiorrhiza (3 doses), Ceanothus (2 doses), Bidens pilosa (1 dose).
Posologie : comme 1).
Commentaires sur la préparation des formules
Le terme “dose” fait référence à la quantité de matière végétale utilisée. Par conséquent, si vous possédez déjà les teintures mères, alors, pour la formule principale :
- vous mélangerez 90 ml de Scutellaria baicalensis,
- 60 ml de teintures mères de Polygonum cuspidatum et de Pueraria,
- et 30 ml de teintures mères de Glycyrrhiza et de feuille de Sambucus décoctée.
Pour ce mélange à base de teintures mères, la posologie sera la même que ci-dessus. (Notez que si vous souhaitez préparer vos propres teintures mères, vous pouvez consulter le chapitre sur les préparations médicales de mon ouvrage Herbal Antibiotics, 2e édition, ou toute source équivalente.)
À propos de la teinture mère de feuille de sureau (Sambucus) décoctée
On ne la trouve généralement pas dans le commerce. (Veuillez consulter la longue section consacrée au sureau de mon livre Herbal Antivirals). La feuille et l’écorce de sureau sont des médicaments exceptionnellement puissants pour nombre de maux, y compris les pathogènes viraux.
Malheureusement, au début du xxe des thérapeutes militants lui ont fait une mauvaise publicité en propageant la rumeur selon laquelle le sureau (Sambucus) était une plante vénéneuse. Mais c’est faux.
Par ordre décroissant d’impact :
- l’écorce,
- les feuilles
- et les baies peuvent provoquer des vomissements chez certaines personnes, pas toutes. (Je ne suis pour ma part jamais concerné et j’utilise des teintures non décoctées.) Tout dépend de la dose et de la sensibilité de chacun.
Cependant, si la plante est bouillie (c’est-à-dire décoctée) les composants à l’origine des vomissements sont désactivés.
Note : les feuilles et l’écorce sont des antiviraux beaucoup plus puissants que les baies et les fleurs. Pour ce pathogène, je ne conseillerais pas d’utiliser les baies ; à mon sens, elles ne sont pas assez puissantes.
Pour préparer une teinture de décoction de feuille de sureau :
- faire bouillir 120 g de feuilles de sureau séchées (30 g si elles sont fraîches) dans 2 litres d’eau jusqu’à ce que le mélange ait réduit de moitié.
- Laissez refroidir, filtrez, puis mesurez la quantité de liquide restant.
- Ajoutez ensuite 25 % d’alcool de grain pur.
Si la vente d’alcool de grain pur (qui est de l’alcool à 95 %) est interdite dans votre pays alors, une fois que votre liquide est frais et filtré, remettez-le dans la casserole et faites-le réduire de moitié une fois de plus. Laissez de nouveau refroidir puis mesurer et ajoutez-y la même quantité de vodka à 40 ou 50 % (50 % étant préférable). Avec un peu de chance, cette préparation sera bientôt en vente.
Autres plantes dont l’efficacité contre les coronavirus de type SRAS a été démontrée :
Artemisia annua, Cassia tora, Cibotium barometz, Dioscorea batatas,
Eucalyptus spp, Gentiana scabra, Linera aggregate, Lonicera japonica,
Panax ginseng, Polygonum multiflorum, Taxillus chinensis, Pyrrosia lingua, et Rheum officinale.
Copyright © 2020, Stephen Harrod Buhner, All Rights Reserved.
Références :
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