Réflexions et témoignages sur la méthode Bates
Médecines alternatives
Médecines alternatives
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Il existe aussi des gens qui parviennent à se différencier de leurs actions et de leurs pensées. Des gens qui font obstacle à leurs propres pensées quand elles sont négatives et qui n’agissent pas sous l’emprise de leur contenu. Pris de rage, ils envisagent peut-être d’accomplir un certain geste, mais avant de passer à l’action, ils parviennent à l’évaluer selon une échelle de valeurs qui leur est propre et qui leur permet de stopper cette pensée et, donc, l’action qui en découlerait. Ces gens peuvent se démarquer non seulement de leurs actions et comportements, mais aussi de leurs pensées. Ils parviennent à les examiner et à les évaluer, car ils savent qu’ils ont un corps et un esprit, mais aussi qu’ils ne sont ni corps ni esprit. Voici des informations fondamentales sur la nature de notre esprit et sur sa façon de fonctionner tiré des recherches de Fiorella Rustici sur les mécanismes mentaux. Je vous invite à approfondir le sujet en lisant ses livres, que vous ayez ou non des problème de vue. Ces lectures peuvent vous aider à mieux comprendre les différents mécanismes mentaux avec lesquels nous cohabitons au quotidien et à améliorer votre aptitude à les gérer. Notre esprit n’est pas notre cerveau, avec lequel on le confond souvent. Quel lien cela a-t'il avec la méthode Bates ? Essayons de développer cette réflexion sur le système visuel. « Il ne t’est jamais donné un rêve sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité. » R. Bach
L'équipe Macro Editions
Les questions fondamentale de la méthode Bates
Le Dr. Bates savait que le cristallin a tendance à durcir avec le temps, tout comme il savait que le muscle ciliaire tend à s’atrophier. Mais il pensait qu’aucun de ces deux éléments de l’œil n’était concerné par le processus d’accommodation, c’est-à-dire par la vision de près (cette opinion a évidemment été réfutée et ne s’est ensuite pas révélée tout à fait exacte).
Mais les théories ophtalmologiques de l’époque n’étaient pas non plus tout à fait exactes, qui attribuaient au seul muscle ciliaire et au cristallin le rôle d’accommoder, c’est-à-dire de permettre la vision de près.
Disons que tous les éléments du système visuel, aussi bien physiques que mentaux, sont extrêmement souples :
L’appareil visuel est capable de s’adapter aux innombrables changements que notre organisme subit dans le temps et, comme le démontrent les aphaques (personnes dont l’œil est privé de cristallin), il peut remarquablement compenser l’absence de cristallin de bien des manières, en permettant ainsi aux aphaques de voir au punctum proximum comme s’ils avaient un cristallin.
Et si c’est possible avec un cristallin « absent », ce le sera d’autant plus avec un cristallin « durci », mais bien présent !
On ne peut exclure le pouvoir accommodatif du cristallin et du muscle ciliaire et, si nous voulons rester fidèles au concept de « naturel », quand tous les éléments de notre vue sont bien utilisés pour voir, le résultat est que l’on voit bien et sans aucun effort.
J’entends par là confirmer l’idée que lorsque les éléments physiques sont souples, comme ils l’étaient certainement autrefois, on a moins de mal à bien voir de près. Certains des exercices proposés dans le livre de Giorgio Ferrario ont justement cet objectif.
Serait-il possible que les problèmes\troubles de vue soit elle aussi liée à des raideurs qui se sont créées dans notre système visuel et en nous ?
Si notre appareil locomoteur n’est pas suffisamment sollicité, muscles, tendons et os se raidissent, ce qui finit par rendre un certain mouvement impossible à faire en raison de raideurs nouvelles et naturelles.
En revanche, si nous intervenons avec un programme adapté et ciblé d’étirement musculaire, nous serons au bout de quelque temps probablement en mesure de ramener notre pied, si ce n’est derrière la nuque, du moins très près de notre tête.
Donc... la presbytie, par esemple, est-elle aussi liée à nos raideurs du notre système visuel et en nous-même ?
> voir en détail l'exercice du palming accompagné par G. Ferrario - Méthode Bates <
Car, s’il en était ainsi, Giorgio Ferrario émet l’hypothèse que le problème est presque résolu. L’avoir compris est le premier pas, à présent il ne reste plus qu’à accomplir la bonne action.
Si vous faites vous aussi partie de ceux qui refusent d’accepter la fatalité et cherchent encore une solution possible, vous aurez déjà compris que la « vraie vérité » est peut-être un peu différente de ce que vous avez étudié ou de ce qu’on vous a appris.
Il s’agit d’une vérité à expérimenter et à découvrir personnellement l’une de ces vérités que personne ne pourra jamais démentir, car vous serez le témoignage de ce que vous affirmez.
Si vous connaissez des difficultés visuelles plus ou moins accentuée, vous trouverez dans les pages de ses livres non seulement des explications, mais aussi et surtout des instruments (+ exercices) pour intervenir directement et modifier cette anomalie de la vision.
Il faut simplement que vous concédiez un peu de temps à l’expérimentation personnelle. Cela en vaut vraiment la peine si l’objectif est de recommencer à lire sans lunettes, voire simplement de réduire la puissance de celles que vous portez depuis longtemps."
Prenons un cas pratique de mon cabinet (Dr Griogio Ferrario) :
L’histoire de Tina. Tina avait 58 ans la première fois qu’elle franchit la porte de mon cabinet.
Hypermétrope depuis qu’elle était petite, presbyte depuis huit ou neuf ans.
Depuis environ quatre ou cinq ans, elle portait des lunettes progressives.
En fait, les lunettes pour corriger sa légère hypermétropie ne lui permettaient plus de lire depuis quelques années. Elle avait aussi essayé d’ajouter une paire de lunettes de lecture à sa collection, mais il n’était pas très commode de les remplacer sans cesse en fonction de l’activité. Son oculiste lui suggéra alors de très confortables lunettes à verres progressifs, auxquelles elle s’habitua en l’espace de quelques semaines.
La première fois qu’elle vint dans mon cabinet, c’est parce qu’elle s’était rendu compte que malgré ses lunettes progressives elle n’arrivait plus à lire facilement, ni à voir plus loin. Elle avait observé que sa vue avait, dans l’ensemble, baissé.
[…] Avec elle, nous suivîmes un programme assez standard, identique à ceux que vous trouverez à la fin de ce livre, en adaptant seulement les différents exercices à ses exigences spécifiques et à son emploi du temps.
Au début, le regard de Tina ne parvenait pas à converger, et il lui fallut un peu de pratique pour pouvoir le faire et donc poursuivre avec d’autres propositions. Nous nous rencontrâmes six fois à mon cabinet. Durant ces séances, elle apprit correctement certains exercices. Elle continua à s’exercer chez elle pendant quelque temps, et son aptitude à lire ne cessa d’augmenter.
Au cours de la dernière séance, elle me dit : « Je n’y arrive pas toujours, je me rends parfois compte que je dois attendre quelques secondes avant de bien voir, mais j’arrive à lire sans lunettes… ».
Voir un deuxième cas pratique de patient ayant pratiqué la méthode Bates avec le Dr Giorgio Ferrario
