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Où est la limite entre la fusion homme-machine ?

Nouvelles sciences

Où est la limite entre la fusion homme-machine ?

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Où est la limite entre la fusion homme-machine ?

  1. NEURALINK : LE NOUVEAU DÉFI D’ELON MUSK, FUSIONNER AVEC LES MACHINES
  2. KERNEL : BRYAN JOHNSON
  3. DU SANG ARTIFICIEL AUX INSECTES CYBORGS

 


L'équipe Macro Editions

NEURALINK : LE NOUVEAU DÉFI D’ELON MUSK, FUSIONNER AVEC LES MACHINES

L’entrepreneur Elon Musk, ex-PDG des sociétés Tesla et SpaceX, avec sa start-up Neuralink, fondée en juillet 2016 mais encore ″inactive″, aurait décidé d’implanter des électrodes dans le cerveau humain afin d’améliorer la capacité de mémoire de l’homme ou de lui permettre une interaction plus directe avec la machine.

Au moyen de petites électrodes dans le cerveau, il serait donc possible de télécharger des pensées et des informations.

Comme nous le verrons au chapitre suivant, cette initiative est partie de la décision de Musk de limiter le danger que représente l’Intelligence Artificielle. Cet entrepreneur visionnaire la définit comme étant « la plus grande menace pour notre existence ». Le Wall Street Journal fut le premier à en parler le 27 mars 2017.


Obsédé par l’idée d’une possible ″robot apocalypse″, Musk veut d’un côté renforcer le potentiel humain – le seul moyen, à son avis, de prévenir et de stopper les risques de l’Intelligence Artificielle – et de l’autre garantir une forme d’immortalité numérique : « Si votre moi biologique meurt, vous pouvez le télécharger dans une nouvelle unité ».

Littéralement l’idée de Musk est que si l’on ne peut pas vaincre l’IA, on peut fusionner avec elle.

neuro-link Musk implant cerveau

Pour expliquer cette vision extrême, alors qu’il l’était l’invité du podcast « Joe Rogan Experience », Musk a affirmé que les smartphones nous ont déjà transformés en une sorte de cyborg, mais que la connexion entre notre cerveau et cette technologie est encore trop lente :
« Votre smartphone est déjà une extension de vous-même. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’ils sont déjà des cyborgs. Mais le partage de données est lent, très lent. C’est comme un flux léger d’informations qui passe de la version biologique à la version numérique de vous-même. Il nous faut transformer ce petit flux en une immense rivière».

La nouvelle technologie mise à disposition par Neuralink a cet objectif ambitieux : combiner parfaitement l’homme et l’ordinateur, afin de permettre à « quiconque le souhaite d’avoir des connaissances surhumaines ». Ce qui nous rendrait effectivement ″surhumains″. Après une flambée d’intérêt initial au niveau mondial, ce projet est tombé dans l’oubli : il n’est même pas évoqué dans la biographie sur Musk rédigée par Ashlee Vance, intitulée Elon Musk.

 

KERNEL : BRYAN JOHNSON

Mais Bryan Johnson, fondateur en 2016 de la startup high-tech Kernel basée à Los Angeles, a pris la chose au sérieux, lorsqu’avec un budget de 100 millions de dollars, il visa à développer une petite puce à implanter dans le cerveau, une puce conçue pour acquérir, interpréter et modifier les signaux électriques générés durant l’activité cérébrale.

un kernel dans le cerveau

Cela pourrait permettre une communication directe entre l’esprit humain et l’ordinateur. Laquelle pourrait même permettre une fusion avec l’Intelligence Artificielle telle « à consentir aux êtres humains de travailler, jouer et aimer d’une façon jamais imaginée auparavant ».

Les paroles de Johnson concordent avec celles de Musk : « L’intelligence est notre ressource la plus grande et la plus puissante [...]. L’avenir de l’humanité dépend de sa symbiose avec celle artificielle».

Le point de départ est de construire des interfaces neuronales avancées et d’étudier leurs applications possibles. La première étape, explique Johnson, consistera à « aider les personnes qui souffrent de maladies neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, l’épilepsie et la dépression. Tandis qu’à long terme, notre objectif sera de développer des plates-formes et des outils qui nous aideront à augmenter nos capacités cognitives et à explorer le potentiel humain».

 

DU SANG ARTIFICIEL AUX INSECTES CYBORGS

Les conflits des dernières décennies ont mis en lumière le problème d’un manque de sang pour les transfusions indispensables. En 2008, la DARPA a donc lancé un programme visant à produire synthétiquement une quantité quasiment inépuisable de sang du groupe 0 négatif, dit donneur universel.

Face au grand nombre d’amputés qui reviennent des champs de bataille du monde entier, cette agence s’emploie également à créer des membres artificiels commandés par le système nerveux.

insecte cyborg et sang artificiel groupe 0

Pour finir, la DARPA a décidé d’exploiter la microtechnologie mécanique en l’appliquant sur des insectes vivants pour créer des hybrides animaux-machines : ces insectes cybernétiques remplaceraient les drones dans les missions de surveillance et d’espionnage. Il s’agit du programme HI-MEMS (Hybrid Insect Micro-Electro-Mechanical Systems – Systèmes insectes hybrides micro-électromécaniques).

Le contrôle à distance a déjà été mis au point pour le rat, le pigeon et le requin. Linda Hermer- Vasquez de l’Université de Floride (Gainesville) a formé des souris cyborg à l’identification d’odeurs spécifiques telles que celles de l’homme ou des explosifs. Ses cobayes, téléguidés à l’aide d’un joystick, signalent la position d’une personne enfouie sous les décombres d’un bâtiment tout comme la présence d’une bombe. Dès leur arrivée à destination, ceux-ci envoient des signaux neuronaux à l’ordinateur ; les signaux diffèrent selon qu’il s’agit d’un être humain ou d’un objet dangereux.

L’idée de créer un insecte cyborg n’est pas nouvelle. Le premier hybride animal-machine remonte aux années 1950 et aux expériences macabres de José Delgado de l’Université de Yale.

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LIRE AUSSI : L'homme cybernétique et le transhumanisme ? Derrière recherches les plus folles en domaine posthumain, se meut une doctrine visionnaire destinée à accroître les pouvoirs de l’homme, justifiant cette course effrénée vers une évolution dont nous ne sommes pas encore capables de prévoir la fin (et les conséquences).

 Extrait du livre :


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