Les 4 étapes du changement !
Développement personnel
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Comment vos croyances affectent votre santé et votre longévité ? Depuis le début de ma carrière en neuropsychologie clinique, je suis fasciné par la complexité impliquée dans le changement individuel : Dans certains cas extrêmes, même être pleinement conscient que ne pas changer peut vous tuer n’est pas suffisant pour inspirer le changement. Malheureusement, j’ai vu des patients qui choisissent de mourir lorsque leur guérison nécessite de mettre d’autres personnes en colère. Après des années de tentatives vaines pour aider les autres à changer ce qui les afflige, j’ai finalement trouvé les quatre étapes séquentielles du changement. La plupart des conditions mineures peuvent être résolues dans les première et deuxième étapes, le plus grand changement corps-esprit nécessite les trois premières étapes, et le changement psycho spirituel ne peut avoir lieu que lorsque le cycle est terminé à la quatrième étape. (extrait du livre : CENTENAIRES LES CLÉS DE LA LONGÉVITÉ de Mario Martinez - voir le sommaire)
L'équipe Macro Editions
Première étape : changement de comportement
La plupart des changements peuvent avoir lieu à ce stade sans avoir à impliquer les trois autres : par exemple, changer la façon dont vous vous coiffez, vos préférences alimentaires, votre exercice physique quotidien et ainsi de suite. Mais je vais utiliser la dépendance à l’alcool à titre d’exemple pour illustrer ce qui se passe à chacune des quatre étapes.
Lorsque un alcoolique cesse de boire, le changement se produit au niveau comportemental (on passe de boire à ne pas boire). Mais nous savons qu’un changement de comportement, bien que nécessaire, n’est pas suffisant pour résoudre les dépendances. Pourtant malheureusement, certaines personnes s’arrêtent à ce stade et supposent que leur changement est complet.
Deuxième étape : changement de signification
Ici vous identifiez la signification qui mène le comportement et sa fonction. L’alcoolique doit déterminer ce que le comportement de consommation permet et ce qu’il évite. La consommation excessive d’alcool peut faciliter la confrontation avec un partenaire en colère sans ressentir beaucoup de douleur ou éviter une conversation significative pendant le dîner.
Rien ne change après l’arrêt de la consommation d’alcool (première étape) à moins d’être conscient que la boisson a une autre fonction que de saouler (deuxième étape). Si cette deuxième étape de changement n’est pas terminée, la consommation continuera ou sera remplacée par une autre forme d’évitement, comme le surmenage, le jeu, ou toute autre chose qui continue à remplir le rôle de la boisson.
Troisième étape : confronter les co-auteurs et les environnements
Supposons que l’alcoolique cesse de boire et reconnaisse la signification fonctionnelle du comportement alcoolique. Vient ensuite la confrontation de la personne ou de l’événement qui co-écrit l’évitement. La plupart des patients qui abandonnent la thérapie le font à ce stade pour éviter la confrontation inévitable avec leurs co-auteurs.
La troisième étape nécessite de changer les réponses aux anciens modèles. Pour l’alcoolique, cela peut impliquer la confrontation de la peur et d’un partenaire sans être en état d’ébriété. La troisième étape est difficile aussi pour les co-auteurs parce que leurs anciennes manières de répondre à l’alcoolique doivent changer. Parfois les coauteurs sabotent le changement pour éviter leurs propres problèmes. Les addictions impliquent toujours une co-dépendance.
Jusqu’à présent, ces trois premières étapes ne sont pas des nouvelles monumentales. La plupart des gens comprennent implicitement les raisons pour lesquelles ces étapes sont nécessaires pour changer. La quatrième étape, cependant, est la plus difficile car elle implique un conflit psycho spirituel.
Quatrième étape : la résolution spirituelle
Les trois premières étapes du changement sont façonnées par des croyances culturelles. Elles impliquent ce que votre culture détermine comme comportement acceptable, la punition pour la désobéissance et comment corriger un comportement indésirable.
La quatrième étape est différente. Elle concerne les croyances spirituelles ou religieuses que vous avez développées concernant vos options transcendantales, vos transgressions et votre déité.
Que faire si un alcoolique est capable de traverser les trois premières étapes mais vient d’un système de croyances psycho spirituel qui enseigne que la consommation d’alcool est un péché mortel sans rédemption ?
Cette impasse psycho spirituelle ne se limite pas aux toxicomanes. J’ai eu un patient qui a traversé des épisodes psychotiques fréquents malgré la prise de médicaments antipsychotiques.
Nous ne pouvions pas comprendre ce qui se passait jusqu’à ce que je l’interroge sur ses croyances religieuses. Il m’a dit qu’il avait abandonné sa religion et ne souhaitait pas en discuter. Il était important ici de creuser davantage : j’ai découvert par sa femme, sa troisième femme, qu’il venait d’une religion fondamentaliste qui considère que divorcer est un péché mortel punissable par la damnation éternelle.
En d’autres termes, bien qu’il pensait avoir rejeté son éducation psycho spirituelle, sa psychose lui faisait comprendre que son corps-esprit-âme n’était pas d’accord.
J’ai persuadé le patient de considérer que son conflit psycho spirituel imitait une maladie psychiatrique.
- Que pouvions-nous faire ? Nous avons apporté à notre équipe de traitement interdisciplinaire un théologien de la religion du patient, quelqu’un qui était bien respecté (un éditeur culturel) et qui pouvait offrir une interprétation empathique de ses écritures sacrées. Avant notre intervention, le premier divorce du patient avait été le début de sa damnation psycho spirituelle. Sa psychose a ruiné son deuxième mariage et était sur le point de détruire son troisième, quand nous l’avons traité avec un modèle différent.
- Le résultat ? Après une thérapie interdisciplinaire supplémentaire, il a arrêté ses médicaments et tout se passe bien avec sa troisième épouse. Ces cas de conflits psycho spirituels imitant la maladie psychiatrique ne sont pas fréquemment discutés dans la littérature médicale, pas parce qu’ils sont rares, mais parce qu’ils sont diagnostiqués à tort comme des troubles psychiatriques. La dimension psycho spirituelle n’est pas abordée.
autres thème abordés dans ce 9ième chapitre :
- Le pouvoir de nos croyances
- La décision transcendantale
- Scientifique mystique versus mystique scientifique
- Méthodes d’enquête contemplatives
- Les trois outils grecs appliqués à la pleine conscience
- Connaissance contemplative
- Les ondulations du savoir
- L’expérience contemplative
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