Apprendre de nos erreurs\habitudes alimentaires...
Alimentation et Régime
Alimentation et Régime
L’histoire de l’humanité nous apprend que les principales causes de mortalité étaient généralement dues, aux siècles passés, aux grandes épidémies, aux guerres et au manque de nourriture et d’hygiène. Mais aujourd'hui ??
L'équipe Macro Editions
Que sont devenues les crises alimentaires biologiques/naturelles ??
Autrefois, l’individu chasseur-cueilleur se nourrissait de ce qu’il parvenait à trouver et il était parfois contraint de subir des périodes de privation forcée. Après le développement de l’agriculture et de l’élevage, l’homme a commencé à s’alimenter de manière plus régulière, même s’il lui fallait parfois affronter des catastrophes naturelles l’empêchant de s’approvisionner (famine, inondation, sécheresse, etc.).
Au cours de ces crises alimentaires prolongées, se sont formés les gènes de la “survie”, d’après le chercheur japonais Yoshinori Nagumo. En fait, notre organisme possède une vaste gamme de gènes qui régulent nos fonctions et nous aident à survivre lors des périodes de pénurie alimentaire.
Le problème réside dans le fait que de tels gènes s’activent uniquement sous des conditions biologiques particulières :
- en cas de faim
- en cas de froid
Nous vivons aujourd’hui dans des maisons chauffées et disposons de nourriture en abondance, voire même en excès, donc non seulement ces gènes ne s’activent pas, mais ils exercent souvent l’effet inverse, en stimulant les processus de vieillissement, en plus de provoquer des maladies et altérer le système immunitaire, qui finit par résister à ses propres structures biologiques.
C’est la raison pour laquelle la simplicité et la persévérance doivent constituer les deux qualités indispensables dans la gestion de notre alimentation.
Comme le répétait Nagumo, le secret d’une santé de fer consiste à ne manger que pour remplir 8\10ème de son estomac ; il faudrait pouvoir s’arrêter avant d’avoir le ventre plein.
Occident = manger trop et trop souvent
C'est donc une des erreurs alimentaires les plus fréquentes que nous commettons en Occident : de manger trop et trop souvent ; cette habitude affaiblit le corps et entrave ses processus de réparation et de renouvellement cellulaires.
Le jeûne intermittent imite efficacement les habitudes alimentaires de nos ancêtres qui, contrairement à aujourd’hui, ne disposaient pas à tout moment de nourriture.
Ils alternaient les périodes de satiété et de jeûne, et les recherches actuelles démontrent que ces cycles sont extrêmement bénéfiques et stimulent l’ensemble des activités métaboliques et immunitaires.
De telles études ont mis en évidence comment le corps, soumis à un jeûne intermittent prolongé, se libère plus facilement des cellules et des tissus endommagés et les remplace par de nouveaux, en activant la régénération cellulaire et la réinitialisation immunitaire.
Le jeûne favorise l’expression d’un gène clé qui contrôle l’enzyme Pka (protéine kinase A). Quand on s’abstient de manger, le taux de Pka diminue et le processus de régénération qui active les cellules souches se déclenche.
Ce processus agit également sur le vieillissement biologique et sur la longévité.
En fait, le jeûne tend à équilibrer la production d’insuline et la sensibilité à la leptine, en renforçant en même temps l’énergie mitochondriale. La résistance à l’insuline et à la leptine constitue l’une des causes principales des maladies chronico-dégénératives comme l’Alzheimer, le cancer, le diabète et bien d’autres.
Le jeûne intermittent, associé à une alimentation appropriée durant les périodes où l’on se nourrit normalement, aide le corps à ne pas utiliser, ou de manière réduite, les sucres comme sources premières d’énergie ; il puise au contraire dans les graisses et cela diminue grandement les risques de maladie. Le taux de ghréline, mieux connue comme l’hormone de la faim, se normalise également, ce qui limite donc l’envie de sucres.
L'équilibre de notre microbiote intestinal
Un immense réseau de fibres nerveuses traverse tous les organes digestifs et communique étroitement avec le “cerveau supérieur”. Lorsque cette communication s’interrompt ou s’altère suite à un stress, une alimentation inadaptée, etc., des problèmes peuvent survenir.
On a vu que les signaux émanant de l’intestin sont perçus principalement par une zone du cerveau appelée système limbique, chargée de la réélaboration des émotions. Il est donc clair que l’équilibre émotionnel et l’équilibre intestinal devraient aller de pair.
L’intestin régule aussi nos émotions et nous savons tous qu’un intestin altéré affecte nos émotions, parce qu’ils ne sont plus capables de communiquer convenablement.
Certaines molécules essentielles qui influent sur nos émotions sont synthétisées au niveau intestinal et on trouve parmi elles la sérotonine, dont la carence provoque des troubles de l’humeur.
Nous devons donc tenir sérieusement en compte l’état et l’équilibre de notre vaste microbiote intestinal, en veillant à en prendre soin :
- dès la naissance,
- par l’accouchement naturel
- par l’allaitement maternel
- par un sevrage adapté
- par une alimentation riches en fibres,
- par une alimentation en aliments fermentés,
- par une alimentation en épices fraîches
- par une alimentation en probiotiques durant toute la vie.
Voilà ce qui endommagent notre microbiote et finissent par créer des inflammations chroniques intestinales et extra-intestinales :
- les mauvaises habitudes alimentaires
- le tabagisme
- les médicaments, en particulier les antibiotiques
- et la malbouffe
Évitons, dès lors, ce qui trône sur les étals des supermarchés sous forme d’aliments confectionnés et ultra-préparés, saturés de graisses transformées, de sucres et de farines raffinés, de colorants, de conservateurs et d’additifs alimentaires qui servent à stimuler un goût standard mais nuisent gravement à la santé du corps et de l’esprit.
Voir un autre extrait du livre de Paolo Giordo
Vous trouverez donc dans ce livre les instruments pour identifier les causes de nombreuses maladies actuelles, ainsi que la marche à suivre pour les soigner et les enrayer :