11 approches pour une thyroïde heureuse
Alimentation et Régime
Alimentation et Régime
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« Le médecin du futur ne donnera pas de médicaments ; il formera ses patients à prendre soin de leur corps, à la nutrition et aux causes et à la prévention des maladies. En revanche, il encouragera ses patients à prendre soin de leur corps ; il leur parlera de ce qui engendre les maladies et des régimes alimentaires qui en préservent. » Thomas edison, 1902 Qu'en est-il de la thyroïde, des hormones thyroïdiennes, des dysfonctionnements de la thyroïde (l’hyperthyroïdie, L’hypothyroïdie, L’inflammation de la thyroïde) ?
L'équipe Macro Editions
Ces 11 conseils ne sont qu'un aperçu du livre de Simone Grazioli Schagerl (voir plus bas) :
Aliments pour une thyroïde efficace - Comment une alimentation correcte peut remédier aux dysfonctionnements de la glande thyroïde
1 Les hormones thyroïdiennes exercent un effet incitatif sur tout le métabolisme basal. Elles stimulent la production endogène de chaleur, la synthèse protéique, la gluconéogenèse, la glycogénolyse et le catabolisme des lipides, et elles augmentent la consommation d’oxygène dans les tissus. Elles donnent donc de l’énergie !
2 L’hypothyroïdie est un problème de plus en plus diffus, en premier lieu chez la femme. Outre la prise de poids, une thyroïde paresseuse peut causer des taux élevés de triglycérides dans le sang et des taux élevés de mauvais cholestérol (lipoprotéine à basse densité ; en anglais low density lipoprotein, LDL) et de protéine C-réactive (PCR), une protéine inflammatoire. C’est un cadre clinique très commun.
3 Dans les cas d’hypothyroïdie, il faut consommer peu de graisses car celles-ci ralentissent davantage un métabolisme déjà paresseux. Puisqu’il en est ainsi, choisissez-les bien ! Par chance, quelques lipides, comme les oméga-3 (en particulier l’EPA et le DHA), comme aussi le CLA et quelques acides gras saturés à chaîne moyenne, jouent un rôle vraiment favorable car ils soutiennent la fonction thyroïdienne.
4 Un mode alimentaire malsain, riche en sucres et pauvre en fibres probiotiques, associé à l’usage d’antibiotiques, de contraceptifs, à un allaitement artificiel, à la présence de polluants et d’additifs dans les aliments, voire aux polluants atmosphériques, finit par créer un milieu particulier, lequel modifie la composition de l’habitat intestinal en un état nocif, nommé dysbiose.
5 L’intestin est un organe continuellement exposé à des micro-organismes et des substances étrangères, il tend donc à l’inflammation. Ce n’est pas par hasard si une grande partie (70 %) du système immunitaire est situé autour des parois intestinales. Si l’intestin est constamment irrité, s’il est dans un état de dysbiose, l’inflammation chronique au niveau subclinique perdure. Une flore intestinale altérée peut impliquer le système immunitaire de façon chronique.
6 Il est de plus en plus clair que la « diète » moderne n’a rien de diététique, mais qu’elle endommage le système immunitaire et provoque des modifications du microbiote intestinal, suivies d’une plus forte tendance à l’inflammation et au risque de sensibilités diverses. Donnez toujours votre préférence aux produits issus de l’agriculture biologique. Substituer les aliments biologiques aux aliments industriels est d’importance capitale pour une santé optimale.
7 Depuis quelques décennies, environ deux-mille additifs alimentaires, peut-être même davantage, sont ajoutés à nos aliments. Mais grâce au clean label, « l’étiquette propre », une série d’ingrédients n’apparaissent pas sur l’étiquette nutritionnelle car ils font partie des auxiliaires technologiques non sujets à déclaration. En outre, quelques additifs, qui ne sont pas vus pas d’un bon œil par les consommateurs, peuvent renaître sous forme de produits dits « naturels ».
8 La tartrazine est un colorant synthétique jaune (E102), amplement utilisé dans les aliments et les boissons. Elle peut déclencher une hypersensibilité. On suspecte qu’elle accroît le risque de tumeurs de la thyroïde. L’emploi de ce colorant est interdit dans quelques pays européens, comme la Norvège et l’Autriche.
9 Ne l’oublions pas, les oméga-3 jouent un rôle central dans la composition de toutes les membranes cellulaires où ils maintiennent l’homéostasie, assurent le flux correct des informations et contrecarrent l’inflammation. Outre divers processus cellulaires, ils régulent l’expression génique et d’importantes fonctions élémentaires dans la communication cellulaire thyroïdienne.
10 À partir des années cinquante, les matières plastiques se sont répandues et ont fait tache d’huile sur toute la planète. Aujourd’hui, il nous est presque impossible d’imaginer la vie sans elles. On les trouve partout. Maisons, automobiles, conduites hydriques, peintures, produits de jardinage, vêtements, gommes à mâcher, jouets. Bref ! Des milliers d’objets en sont garnis. Alors, bien sûr, même notre cuisine !
11 Prévenir et soutenir la santé de la thyroïde, c’est reprendre le contrôle de notre alimentation quotidienne, c’est-à-dire choisir des aliments frais et naturels, qui nous offrent en abondance antioxydants, graisses salutaires, micronutriments ; c’est consommer des glucides riches en fibres et des aliments spécifiques aptes à moduler la glycémie ; c’est consommer des légumes et des fruits alcalins pour contrecarrer l’acidose et mettre fin aux phénomènes de réaction inflammatoire.
lire un extrait du livre :
