La nature a aussi son internet : exemple avec les arbres
Santé et Bien-être
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Saviez-vous que les arbres peuvent communiquer par le vent ou les racines... peut-être même sous forme d'ondes !?!
L'équipe Macro Editions
Les odeurs sont importantes dans notre vie. Les scientifiques soutiennent que lorsqu’on se choisit un partenaire, les phéromones dans la sueur jouent un rôle déterminant. Nous disposons en effet tous d’un langage olfactif secret. Il en va de même pour les arbres.
On le sait, il existe différents types de langage. Il serait fascinant, par exemple, de comprendre comment les arbres s’expriment. Ancien garde forestier allemand et auteur du livre La Vie Secrète des Arbres, Peter Wohlleben nous apporte en ceci une aide précieuse.
Il semble justement que, pour communiquer, les arbres utilisent des substances odorantes. Une observation, réalisée il y a quarante ans dans la savane africaine, fournit un bel exemple de ce phénomène :
"Là, les girafes broutent le feuillage des acacias faux-gommiers.
Or ces arbres n’apprécient guère leur présence.
En quelques minutes, ils déposent donc
dans leurs feuilles des substances toxiques,
de sorte que les girafes s’éloignent immédiatement."
L’alarme des arbres
Les girafes sont donc contraintes de se tourner vers des arbres voisins. Mais qu’entend-on par « voisins » ? On a pu observer que les girafes doivent parfois s’éloigner jusqu’à 100 m avant de pouvoir poursuivre leur repas. Pourquoi ?
Parce que l’acacia faux-gommier exhale un gaz (de l’éthylène, en l’occurrence) en guise de signal d’alarme avertissant les arbres environnants de la même espèce de la présence d’un danger.
L’Internet des champignons de la forêt
Des phénomènes du même type surviennent dans nos forêts. La communication via les substances odorantes présente toutefois un inconvénient : les messages peuvent être rapidement balayés par le vent. C’est pourquoi, au cas où leurs congénères environnants n’auraient pas pu sentir le danger, les arbres ne les confient pas seulement à l’air.
De fait, ils envoient leurs messages également par le moyen de leurs racines, qui relient tous les individus dans un réseau et fonctionnent quelles soient les conditions climatiques. Le plus surprenant, c’est que les messages envoyés ne sont pas seulement chimiques, mais aussi électriques. Ils circulent à la vitesse de 1 cm par seconde.
En outre, pour favoriser une rapide propagation de ces messages, les arbres font dans la plupart des cas confiance aux champignons. Lesquels se comportent comme le font les câbles de fibre optique d’Internet pour la transmission des données.
Leurs fins filaments parcourent le sol et y tressent un réseau très dense.
Au fil des siècles, un champignon peut se propager sur plusieurs kilomètres carrés et ainsi relier à son réseau des forêts entières. Par le biais de ces « câbles », les arbres peuvent s’échanger des messages portant sur les insectes, les périodes de sécheresse et autres dangers.
C’est pourquoi les scientifiques parlent d’un véritable wood-wide-web parcourant nos forêts. Étonnant, non ?
Vous aimez la nature ?
les promenades en forêt ?
ou simplement les balades dans les bois
ou en campagne ?
alors approfondissez vos connaissances
avec le prochain livre de Peter Wohlleben :
Préface du livre de Peter Wohlleben par Hubert Bösch :
À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu le brame du cerf en rut
ou le chant de la chouette dans l’obscurité de la nuit ?
De quand date votre dernière promenade sous la pluie ou sous la neige ?
Ces émotions pourtant inoubliables sont de nos jours devenues des expériences très rares.
Combien d’animaux savez-vous reconnaître à leur cri ?
Connaissezvous l’heure du chant du merle ?
Savez-vous évaluer la qualité d’une terre à partir des plantes sauvages qui y poussent ?
Nos ancêtres connaissaient bien tout cela, et ce savoir était souvent important pour leur survie.
Pour celui qui vit en contact étroit avec la nature, ce sont là des connaissances familières, qui font partie de la vie de tous les jours. Heureusement, aujourd’hui, de plus en plus de gens ressentent le besoin de renouer ou de resserrer leur lien avec la nature. Mais pour ceux qui ont toujours vécu loin d’elle, il n’est pas facile de recréer ce contact et encore moins d’établir une relation intime.
On pourrait commencer par se poser les questions généralement à l’origine de nouvelles découvertes.
Pourquoi les arbres changent de couleur à l’automne
et comment font-ils pour propulser la sève jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de hauteur,
défiant ainsi en apparence les lois de la physique ?
Les plantes communiquent-elles entre elles, et si oui, comment ?
La curiosité, première étape pour découvrir des choses inconnues, aide à rester jeune. Si nous ajoutons à cela l’envie et la capacité d’observation, alors nous sommes prêts à nous lancer dans le fantastique voyage à travers les secrets de la nature, qui nous permettra de découvrir une multitude de phénomènes, de surprises et de miracles, et de percevoir son infinie beauté.
Pour ce faire il faut sortir des maisons et des villes, apprendre à regarder, à entendre les sons, à sentir les odeurs, à toucher de ses propres mains, à vivre avec la nature. C’est un voyage qui nous ramène à nous-mêmes et nous permet de mieux nous connaître, puisque nous sommes une partie intégrante de la nature.
Dans cet ouvrage ("L'Horloge de la Nature"), Peter Wohlleben vous explique comment commencer à lire le livre de la nature, à en connaître les grands et les petits phénomènes. Avec un langage simple, l’auteur expose les connaissances et les dernières découvertes scientifiques. Il incite aussi à faire des expériences, à observer les saisons, les nuages, le vent, les plantes, les animaux, petits et grands.
Ainsi, chaque fois que vous rentrerez chez vous, vous serez plus riches en expérience et en connaissances, et vous vous sentirez toujours plus en communion avec la nature.
Bonne lecture et bonnes expériences à tous.
Hubert Bösch
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HORLOGE DE LA NATURE
Prévoir le temps
Comprendre les saisons
Comprendre les animaux et les plantes
Comprendre le milieu dans lequel nous vivons