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La pilule, quelle efficacité pour quels effets ? (interview)

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La pilule, quelle efficacité pour quels effets ? (interview)

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La pilule, quelle efficacité pour quels effets ? (interview)
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La connaissance du cycle de fécondité ou de la contraception naturelle est un don que vous acquérez à vie lorsque vous êtes intimement familière avec votre cycle d’ovulation et votre période de menstruations.


L'équipe Macro Editions

Mesdames, medemoiselles, réfléchissez avant de prendre la pilule !

La pilule est conçue pour agir sur le fonctionnement naturel du système endocrinien de la femme. Quelles sont donc les répercussions sur la santé des femmes ?

La pilule est une médication unique, en ce sens qu’elle a pour objectif d’interférer avec l’une de vos fonctions physiologiques normales, à savoir votre fertilité.

Il s’agit, en outre, du seul médicament prescrit sur ordonnance habilité à agir ainsi sur le long terme. Pour être efficace, la pilule contraceptive induit un état biochimique bien plus comparable à celui d’une grossesse qu’à celui d’une fertilité normale.

Pour ce faire, elle bloque l’ovulation, empêche les spermatozoïdes de franchir la glaire cervicale et prévient l’implantation d’un embryon dans la muqueuse utérine. Biochimiquement parlant, la pilule induit un état analogue à une grossesse pour ne pas que vous tombiez enceinte.

De récentes études ont démontré les effets avérés et alarmants de la pilule sur l’humeur, la dépression, la libido, la fertilité, la prise de poids et la fragilité osseuse, ainsi que les risques accrus de thrombose, de cancer du sein, du col de l’utérus et du foie.

Certains effets secondaires sont une conséquence directe de l’introduction de produits chimiques de synthèse dans votre organisme, qui imitent mais qui ne sont pas identiques aux hormones que vous produisez naturellement. Le dosage de ces hormones synthétiques est environ quatre fois plus élevé que celui de vos hormones naturelles.

Même si les effets d’une méthode ou d’un dispositif mécanique contraceptifs sont normalement circonscrits à une zone spécifique de votre corps, les produits chimiques qu’ils contiennent sont dispersés dans l’ensemble de votre organisme via la circulation sanguine, et affectent tous vos organes et votre métabolisme.

Tous les médicaments que nous ingérons  ont des effets secondaires,  la pilule ne fait pas exception

Mais nous devons néanmoins sérieusement nous demander si les avantages valent réellement les effets indésirables.

Toutes les femmes qui prennent la pilule ou autres contraceptifs hormonaux subiront des effets secondaires – chez certaines ils seront dramatiques, chez d’autres ils seront lents à faire surface, et chez d’autres encore la prise de conscience se fera bien après l’arrêt de la pilule.

Est-il vrai que le fœtus peut courir un risque en cas de grossesse sous pilule ?

  • Lorsque vous prenez la pilule pour éviter de tomber enceinte et qu’une grossesse survient, votre santé ainsi que celle de votre bébé pourraient en pâtir. De même, si vous cessez de prendre la pilule dans l’expectative d’une grossesse et que vous tombez enceinte rapidement, vous serez toujours soumise aux mêmes effets indésirables.

La pilule modifiant la manière dont votre corps métabolise les nutriments, votre équilibre nutritionnel en est affecté à la fois lorsque vous la prenez et quelque temps après. Ces carences et déséquilibres sont tels qu’une grossesse qui a débuté dans ces conditions est loin d’être optimale.

Les taux d’acide folique et de zinc sont particulièrement visés ici, car ces nutriments sont indispensables au bon développement du fœtus :

  • taux bas d'acide folique : les niveaux d’acide folique sont considérablement réduits chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. Il a été établi que la carence maternelle en acide folique multiplie jusqu’à cinq fois la probabilité de donner naissance à un enfant présentant des malformations, qu’elle accroît l’incidence de malformations du tube neural, comme le spina bifida et le syndrome de Down, et qu’elle peut également entraîner des fausses couches à répétition.
  • taux bas de zinc : les femmes présentant un déficit en zinc développent des vergetures, ont des périnées qui se déchirent à défaut de s’étirer, des mamelons qui gercent facilement et des accouchements prolongés. Il a de même été démontré que les bébés ayant une carence en zinc ont tendance à pleurer de manière excessive et sont souvent inconsolables et nerveux. Ce facteur allié à une maman dont les niveaux de zinc sont déficitaires est une recette traumatisante, voire dangereuse.
  • Nombre de chercheurs ont lié la dépression postnatale à des niveaux de cuivre élevés qui ne sont pas parvenus à revenir à la normale après la naissance à cause d’un niveau de zinc insuffisant. 

effet secondaire de la pilule sur l'environnement

La pilule peut-elle réellement nuire à l’environnement ? Si oui, de quelle manière ?

La pilule et les autres formes de contraception hormonale sont intentionnellement conçues pour perturber le fonctionnement naturel du système endocrinien de la femme. Mais elles peuvent aussi perturber l’équilibre de l’environnement lorsqu’elles sont rejetées dans la nature par l’intermédiaire des eaux usées. Il a été révélé que ces produits chimiques affectent les poissons, puis les êtres humains.

L’Agence britannique de l’environnement a examiné dix rivières de plaine, sur une période de cinq ans. Au vu des œstrogènes déversés dans les eaux usées par le biais de l’urine et du fait de l’ingestion de la pilule, les chercheurs ont découvert que 50 % des poissons mâles avaient développé des œufs au niveau des testicules et que nombre de femelles avaient développé des appareils reproducteurs mâles !

Les scientifiques ont également fait état de changements comportementaux, puisque les souris exposées avant et après la naissance présentaient un comportement masculinisé à l’âge adulte.

Le patch contraceptif et l’anneau contraceptif pourraient même comporter des risques écologiques plus élevés que les œstrogènes après élimination dans les urines. Un patch utilisé jeté dans les toilettes ou dans une décharge peut nuire à la faune, car il continue de libérer de l’éthinylestrodiol.

La pilule peut-elle affecter la fertilité de la femme même après que celle-ci a arrêté de la prendre ?

L’équilibre hormonal d’une femme est affecté un certain temps après l’arrêt de la pilule. Nous pouvons voir cela à travers le lent retour de cycles réguliers chez de nombreuses femmes.

Une étude publiée en 2004 et intitulée Time to pregnancy, c’est-à-dire « le temps nécessaire pour tomber enceinte », a révélé que la prise d’une contraception orale ou injectable à long terme multipliait respectivement par deux et par trois ce temps d’attente par rapport à l’utilisation du préservatif – ce qui est le signe d’une réduction significative de la fertilité.

Plus la contraception orale ou injectable a été prise dans le temps, ou plus les femmes sont âgées, obèses ou présentent des troubles menstruels avant même de commencer la pilule, plus ces effets s’aggravent. Une autre étude a révélé que près d’un quart de femmes essayant de concevoir un enfant ne parviennent pas à tomber enceinte pendant treize mois, voire au-delà, après l’arrêt de la pilule, alors que seulement une femme sur dix utilisant des méthodes non hormonales de contraception a connu une expérience similaire.

Les fabricants de traitements dopant la fertilité semblent clairs sur ce qui constitue la base de leur clientèle. Fabio Bertarelli, milliardaire suisse à la tête de Serono Laboratories, producteur de sept médicaments sur dix destinés à vaincre l’infertilité dans le monde, a déclaré au Wall Street Journal : « Nos clients habituels sont des femmes de plus de trente ans ayant pris la pilule contraceptive lorsqu’elles étaient adolescentes ou au début de leur vingtaine ».

Les méthodes de contraception reposent sur le principe que le cycle de la femme et sa fertilité ne sont que désagréments, à l’exception des rares cas où elles souhaitent enfanter. À la lumière de ces éléments, dites-vous que ces méthodes ne sont, par définition, pas franchement bénéfiques à la fertilité.

Si vous ne prenez pas la pilule, quelles autres alternatives s’offrent à vous ? Les méthodes naturelles sont-elles réellement efficaces ? Quelles méthodes contraceptives suggéreriez-vous à nos lecteurs ?

Contrairement à ce que soutiennent l’industrie pharmaceutique et consorts, les alternatives à la pilule et à la contraception hormonale sont nombreuses.

alternative à la pilule pour les femmes

 

Plutôt que de tomber dans la facilité et se dire que l’on prend juste une pilule et que l’on oublie, mieux vaut apprendre à utiliser et à comprendre toutes les méthodes de contraception pour pouvoir adopter celle qui vous paraît la plus appropriée aux circonstances et la meilleure en termes de santé pour les deux partenaires.

Ces méthodes sont :

  • les préservatifs,
  • les diaphragmes,
  • les capes cervicales,
  • les méthodes de connaissance de la fertilité,
  • ainsi que les spermicides.

La connaissance du cycle de fécondité ou de la contraception naturelle est un don que vous acquérez à vie lorsque vous êtes intimement familière avec votre cycle d’ovulation et votre période de menstruations. Ceci pourra alors constituer la base à partir de laquelle vous choisirez la meilleure méthode contraceptive à utiliser lors de vos cycles de fertilité. Il peut s’agir de barrières de spermicides, de pratiques sexuelles n’impliquant pas de contact avec les parties génitales des partenaires, ou d’abstinence.

Les méthodes naturelles s’articulent sur une connaissance de la durée de vie viable des spermatozoïdes et des ovaires, et sur l’idée que les femmes ne sont pas fertiles tout le temps. Vos niveaux d’hormones changent tout au long de votre cycle. Il en va de même pour vos symptômes corporels. Il vous est alors particulièrement facile de détecter avec précision si vous êtes dans une période fertile ou stérile de votre cycle. Une fois que vous connaissez vos périodes de fertilité et d’infertilité, tout en prenant en compte d’importantes marges de sécurité, vous pouvez, avec votre partenaire, utiliser un moyen contraceptif une semaine sur quatre, si la durée de votre cycle se trouve dans la moyenne.

De nombreuses femmes ont découvert que la véritable valeur des méthodes naturelles réside dans le fait d’acquérir une profonde conscience d’elles-mêmes et de leur vie cyclique. Une femme m’a un jour dit qu’il s’agissait d’une expérience vivifiante, que c’était comme parvenir à trouver le code secret d’un trésor qu’elle portait en elle depuis toujours. Avec ces méthodes, les moyens de contraception deviennent un produit dérivé modulable à souhait.

Bien que les méthodes naturelles de contraception n’exigent pas de mécanismes et de produits chimiques, il est possible, en cette ère technologique, de s’aider de certains outils existants pour apprendre ou s’exercer à ces méthodes – j’entends par là les thermomètres, microscopes, appareils de contrôle d’ovulation, ordinateurs ou calculatrices.

Toutefois, ce sont des outils facultatifs et non intrinsèques à l’utilisation de ces méthodes naturelles, à l’exception peut-être du thermomètre lorsque vous choisissez d’utiliser la méthode de la température pour détecter avec précision votre date d’ovulation. L’autre avantage des méthodes naturelles est qu’elles sont favorables à la fertilité, car elles reposent sur la compréhension de votre fécondité et sur le recours à cette connaissance pour éviter une grossesse.

En d’autres termes, ces méthodes ne représentent aucun risque pour votre fertilité et, une fois le moment venu, celui où vous souhaiterez tomber enceinte, vous saurez déjà intimement à quel moment vous serez susceptible de concevoir.

Efficacité des méthodes naturelles

Des chercheurs qui ont étudié 900 femmes ayant eu recours à la méthode sympto-thermique, basée sur l’observation de la muqueuse utérine et des variations de température, sur une période de dix ans, ont découvert que cette méthode de contraception était efficace à 99 % dans la prévention d’une grossesse. Cette méthode est aussi efficace que la pilule.



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