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Pouvons-nous vivre jusqu’à cent ans ? (partie 2\2)

Alimentation et Régime

Pouvons-nous vivre jusqu’à cent ans ? (partie 2\2)

Alimentation et Régime

Pouvons-nous vivre jusqu’à cent ans ? (partie 2\2)

Interview du docteur Bianchi par Beatrice Piva (suite)

 


L'équipe Macro Editions

Une vie saine et longue se prépare à table

Interview du docteur Bianchi (novembre 2013)

 
Si l’élixir de vie éternelle n’est pas chose acquise, disons que pour se maintenir en bonne santé jusqu’à cent ans, les moyens ne manquent pas lorsque l’on sait les reconnaître et les mettre en pratique. Le docteur Roberto Antonio Bianchi a destiné ses recherches et son expérience à cet objectif : protéger et renforcer la santé humaine à la frontière du possible, surtout au regard de la prévention. Et pour mieux comprendre comment faire, nous lui avons posé quelques questions, en particulier sur l’alimentation.


Macro Editions :

La consommation ou non de viande est souvent au centre des débats portant sur une alimentation correcte. Qu’en pensez-vous ?


R. Bianchi : le régime méditerranéen prévoit la consommation de viande, mais n’étant pas un aliment fondamental, celle-ci y recouvre un rôle secondaire. En ce qui me concerne, je ne suis pas végétarien au sens strict du terme, mais je préfère les aliments végétaux, et en cela je suis le régime alimentaire méditerranéen.


Y introduire de la viande est donc un choix personnel, cependant elle n’est pas indispensable. En général, les viandes blanches d’animaux de petite taille et à cycle biologique bref est la meilleure, à condition qu’elle soit préparée sans être désossée. Donc poulet, lapin, dindon, etc. vont très bien. Pourquoi la cuisiner avec les os ? Parce que le muscle a un pH acide tandis que l’os et le cartilage ont un pH basique.

En réalité, il faudrait bien sucer les cartilages comme font les chiens et tous les carnivores sans laisser trop de déchets. Comme l’on sait aujourd’hui, la consommation de viande ne doit pas être excessive, surtout si elle n’est pas d’origine biologique. Ceci dit, il est juste que chaque établisse ses propres règles.


Macro Editions :

Suivre un régime végétarien comporte un risque de carences ?

R.Bianchi : si l’on désire suivre un régime végétarien, il est important de le varier le plus possible, sinon on risque facilement d’aller au-devant d’une carence en vitamine B12, fer et zinc. Je n’ai relevé de carences en protéines que chez un sujet qui se nourrissait exclusivement de jus. Jusqu’à présent, j’ai suivi 2500 patients végétariens, donc je sais que ce risque existe, surtout chez les enfants et les femmes en âge de procréer. On peut suivre le régime alimentaire qui nous plaît le plus, l’important c’est qu’il comporte des aliments frais, crus, naturels et complets.


Un exemple : le crudisme. C’est un régime qui prévoit aussi des aliments d’origine animale, comme le saumon cru ; leur consommation apporte de grands bienfaits car être « crusdiste » ne signifie pas obligatoirement être végétarien. D’autre part, les régimes alimentaires végétarien et végétalien représentent un facteur de protection contre l’artériosclérose et le syndrome métabolique.

Le nombre de végétariens dans le monde augmente à vue d’œil. Il suffit de rappeler que l’Italie compte actuellement environ 3 millions de végétariens, et ce n’est pas fini.


Macro Editions :

Le régime italien traditionnel n’est donc ni incorrect ni déséquilibré…


R.Bianchi. : notre italianité est une grande valeur. Essayons de profiter au maximum de la richesse et de la variété des aliments naturels et frais que notre terre nous offre. Le fait qu’en 2010 l’Unesco ait reconnu le régime méditerranéen en tant que partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est une belle satisfaction. Maintenant il ne tient qu’à nous de le conserver.

Malheureusement, trop de jeunes Italiens (et ils ne sont pas les seuls) se nourrissent de jambon, d’hamburgers, de pommes de terre frites, etc. Ils oublient leurs traditions alors qu’ils pourraient les maintenir. L’alimentation made in Italy est un label connu dans le monde entier. Exploitons-le davantage. Je propose d’exporter partout ma solution anticrise à travers ce slogan « manger sain à l’italienne ».


Macro Editions :

quels sont les aliments qui détiennent les propriétés anti-tumorales les plus puissantes ?


R.Bianchi. : le test ORAC (de l’anglais Oxygen radical absorbance capacity - « capacité d’absorption des radicaux oxygénés) est une technique de référence pour la mesure du pouvoir antioxydant d’aliments et de compléments alimentaires. Selon le classement de ces aliments, ceux qui ont été reconnus comme anti-tumoraux efficaces sont : le thé vert, les oranges, les végétaux de la famille des brassicaceae (ou crucifères), comme le chou, et tous les petits fruits comme ceux de bois.

Le professeur Veronesi a rappelé récemment, une fois encore, combien les fruits des bois (myrtilles, fraises, framboises et mûres) jouent un rôle de grande protection contre les tumeurs, cela en vertu de leur contenu qui associe la vitamine C à des anthocyanes et des flavonoïdes. Il en est de même en ce qui concerne les céréales complètes, les légumes et les légumes frais. L’ail et quelques épices, comme par exemple le curcuma, nous protègent également des tumeurs, comme le confirment la publication de différentes recherches universitaires internationales qui ne datent pas d’aujourd’hui.


Macro Editions :

qui a la plus longue longévité, l’homme ou la femme ?

R.Bianchi : selon les données ISTAT (l’Institut national italien de statistiques), l’homme est davantage sujet à l’intoxication par métaux que la femme. Celle-ci a une durée de vie d’environ cinq ans plus longue. Difficile d’en expliquer la raison. On peut penser à divers motifs, comme par exemple : moins de morts sur les lieux de travail, moins d’abus de cigarettes, un mode de vie plus prudent, et surtout la menstruation qui constitue l’un des mécanismes les plus intensifs d’élimination des métaux lourds et d’épuration du sang.


S’agissant du cycle menstruel, la preuve en est qu’en ce qui concerne tumeurs et maladies vasculaires, la femme ménopausée court les mêmes risques que l’homme. L’homme primitif allait chasser des proies, il fuyait à toute allure pour échapper à son tour aux animaux prédateurs, il se blessait aux arbres et aux buissons en courant pieds nus dans les bois. Aujourd’hui, nous les hommes, nous sommes devenus des « mâles de bureau ». Nous avons perdu notre puissance physique et peut-être aussi notre autorité. La fameuse « crise de la masculinité » face au modèle masculin de référence est bien connue… Donc, messieurs, réapproprions-nous notre énergie et notre dignité : ne nous laissons pas mourir dans un bureau car ce n’est pas notre véritable tempérament, et moins encore notre vocation.


Quant à l’épuration du sang, je me suis inscrit à l’AVIS (Association des donneurs de sang bénévoles italiens) non seulement par esprit de solidarité, mais aussi pour mon bien. En effet, le don régulier du sang constitue une sorte de régénération de celui-ci grâce à cette élimination, par ailleurs de quantité modeste. C’est vraiment positif.

Lire la suite de l'interview de roberto Bianchi, en cliquant ici


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