12 découvertes qui aurait pu changer le monde (Wilhelm Reich)
Nouvelles sciences
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La science est née comme alternative à la religion dans la recherche des explications des phénomènes naturels. Toutefois, en refusant de prendre le surnaturel en considération, en prétendant décrire le monde en le réduisant rigoureusement à ses manifestations physiques, tangibles et quantifiables, elle s’est cantonnée dans son extrême opposé. Au cours des siècles de développement de la science moderne, le débat sur la connaissance de la nature s’est divisé en deux positions, lesquelles se sont exprimées dans divers courants philosophiques, mouvements intellectuels et modes de vie, avec,:
Wilhelm Reich trouva et développa une voie intermédiaire pour l'étude de la connaissance...
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La méthode du "fonctionnalisme orgonomique" :
Selon Reich, l’être humain cuirassé est un individu-machine dont le corps est divisé en fragments déconnectés. C’est un être qui perçoit les choses de façon également dissociée, de sorte que sa conception de la nature et des êtres vivants ne peut être que mécaniste.
En effet, mécanistes sont ses pensées, les outils qu’il construit pour faire des recherches et observer le monde. Il se perçoit également comme n’étant rien de plus qu’un rouage de cette gigantesque machine que serait l’univers. On a donc :
- d’un côté l’individu-machine qui ne peut pas comprendre le mouvement qui constitue l’essence des vivants et c’est pourquoi une partie de l’humanité cuirassée a choisi des explications surnaturelles pour donner un sens à ce qu’elle ne comprend pas;
- de l’autre côté l’autre partie de l’humanité qui a mis au point une méthode qui examine la nature de manière fragmentée et la réduit à des éléments tangibles et mesurables. En conséquence, la science moderne, fuyant le mysticisme, est tombée dans un mécanicisme, qui ignore les lois essentielles de la vie : flux, émotions, mouvement.
Wilhelm R. nomma sa méthode "fonctionnalisme orgonomique" :
- « orgonomique » parce que c’est l’énergie orgonique qui est à la base de tout vivant;
- « fonctionnalisme » parce que tous les êtres vivants fonctionnent selon des lois communes, un fait qui facilite la connexion d’un organisme vivant (qui étudie et cherche des réponses) avec d’autres organismes et avec la nature qui l’environne.
Voici 2 des 12 découvertes de Wilhelm Reich :
Maintenant, examinons ensemble douze découvertes, celles qui constituent la clé de voûte de l’ensemble des travaux de Reich, pour mieux comprendre tout ce qu’il nous a laissé.
Chacune d’elles a vu le jour à une étape précise de l’existence complexe de ce chercheur. Nous allons donc respecter l’ordre chronologique :
- L’analyse caractérielle
- La fonction de l’orgasme
- La cuirasse
- Psychologie de masse du fascisme
- L’autorégulation
- La végétothérapie
- Les bions
- L’orgone
- Les biopathies
- L’orgonothérapie
- La CORE
- La superposition
L’analyse caractérielle - découverte n°1 :
L'analyse caractérielle est un mécanisme de défense selon Reich, le "caractère" (caractère n’est donc pas pris au sens classique du terme), aurait pour but ultime d’éviter la douleur en réduisant ou en bloquant les impulsions et les stimuli provenant de l’extérieur.
Reich distingua 2 types fondamentaux de caractère :
- le caractère génital (le caractère sain) : il cherche des satisfactions de type génital, et à quelques occasions, la sublimation de ses pulsions;
- le caractère névrotique (le caractère malade) : il cherche des satisfactions de type prégénital – ancrées à certaines étapes du développement de sa sexualité, selon le moment et le contenu des frustrations qui ont généré sa cuirasse – ou bien à travers des modalités réactives, des mécanismes de défense contre ses frustrations.
Ces deux caractères diffèrent également au niveau de l’économie énergétique :
- le caractère génital alterne harmonieusement tension et gratification,
- le caractère névrotique subit souvent une situation de stase, c’est-à-dire un blocage du courant énergétique, lequel se traduit en angoisse.
Dans les deux cas, une cuirasse complète le contenu psychique du caractère. En effet, il n’y a pas d’êtres humains sans cuirasse.
La finalité d’une analyse, telle que Reich la concevait chez un patient adulte, c’était de briser sa cuirasse et d’extérioriser pleinement sa peur en le mettant en contact avec ses sentiments.
Lorsque Reich entra en contact avec le mouvement psychanalytique, il se trouva face à une élaboration théorique des plus sophistiquées, bien qu’accompagnée d’une pratique clinique très intuitive, mais peu développée, et sans bases tangibles qui puissent permettre de la tester de façon systématique et rigoureuse.
On pourrait dire que Reich arrivait à point pour combler ces lacunes, un fait qui déplut fortement à l’égocentrique et autoritaire Sigmund Freud, et qui aboutit d’ailleurs à un conflit insoluble qui ne prit fin qu’avec l’expulsion de Reich de la Société Psychanalytique.
Les bions - découverte n°7 :
Lorsque Reich décida d’entreprendre un passionnant voyage à l’intérieur de la matière vivante, il était encore sous l’influence des concepts dominants de la bactériologie.
Les résultats de ses premières expériences menèrent Reich à une conclusion aussi claire qu’insolite : tout type de matériau chauffé à incandescence et examiné sous grossissement est constitué de vésicules d’une lumière bleutée ou se décompose en vésicules de cette nature, que Reich dénomma “bions” (qui contenaient une énergie qui travaillait en elles).
Leur mouvement de contraction et d’expansion ne pouvait s’expliquer que par une interprétation mécaniste. Par la suite, ces vésicules se réorganisaient et se transformaient en amibes ou en d’autres organismes unicellulaires. Idem pour des matériaux inorganiques, tels que terre et sable.
« L’énergie microbiologiquement active dans chaque organisme, cette énergie qui génère les impulsions, provient de la même matière dont sont composés les bions. J’ai donné le nom d’orgone à l’énergie que nous observons dans la matière bionique mobile. Ce terme dérive des mots organisme et orgasmique.
L’adjectif orgonotique englobe tous les phénomènes et les processus énergétiques spécifiquement liés à l’énergie qui régit la matière vivante. Chaque organisme vivant est une membrane qui contient, dans ses humeurs, une quantité d’énergie orgonotique et constitue un système orgonotique. »
« On était face à un processus selon lequel l’énergie orgonique à l’état libre en milieu aqueux – donc non liée à une matière bionique – peut s’organiser jusqu’à finir par constituer une substance plasmatique vivante, qui présente toutes les caractéristiques de la vie ».
En d’autres termes, non seulement la vie pouvait naître d’une matière organisée, mais elle pouvait aussi naître de l’énergie orgonique sans masse.
Ces conclusions entraient donc en conflit avec la théorie microbienne et en particulier avec la théorie de Pasteur selon laquelle les micro-organismes proviennent de l’air. Le méticuleux Reich conçut et répéta plusieurs fois des expérimentations de contrôle qui le menèrent à deux conclusions :
- l’air ne contient que certains types de grands bacilles et de coccobacilles simples ;
- il est impossible de cultiver des bions à partir de l’air.
Pour finir, Reich se demandait : « Comment se fait-il que le genre humain ne se soit pas éteint depuis longtemps si dans l’air et donc dans nos muqueuses, il existe des milliers de variétés de bactéries mortelles ? ».
Sa conclusion était très claire : « Non seulement la théorie des germes de l’air est erronée du point de vue expérimental, non seulement elle n’explique pas des phénomènes importants de biologie et de pathologie, mais elle compromet surtout la compréhension claire des mécanismes de la maladie. Elle est devenue un dogme qui, comme tous les dogmes, empêche de penser et de chercher ».
EXTRAIT du livre de J.G Blanca : Wilhelm Reich - Le génie de l'énergie de l'orgone (344 p.)