Les métaux toxiques sont tout sauf inoffensifs !
Médecines alternatives
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Toutes les publications scientifiques partent du principe que ces métaux toxiques sont tout sauf inoffensifs.
L'équipe Macro Editions
Certains sujets apparemment en bonne santé peuvent présenter des taux élevés de métaux toxiques.
Il n’est certes pas possible de penser qu’une accumulation de métaux soit LA seule cause déterminante de nombreuses maladies même si 95 % des substances chimiques utilisées dans les « parfums » sont des composés synthétiques dérivant du pétrole.
"L’objectif du traitement chélateur est
de réduire la charge de métaux dans les tissus,
ainsi que les dépôts de calcium
dans les artères du corps humain,
principalement à l’aide de substances chimiques,
mais aussi naturelles."
Un même métal, qu’il soit lourd ou pas, peut, en fonction de son dosage, être indispensable à l’organisme humain ou toxique ; par conséquent, les termes « lourds » et « toxiques » ne sont pas du tout interchangeables. Par ailleurs, certains métaux ne sont « que toxiques », quel que soit leur dosage.
Un métal dit "lourd"
Comme nous l’avons déjà souligné, un métal lourd est un élément chimique avec un poids spécifique assez élevé, supérieur à 5. Ce qui signifie que le métal est cinq fois plus dense que l’eau, et que l’organisme humain ne peut pas le métaboliser ou l’éliminer efficacement s’il en prend trop.
"Mais au niveau physiologique et biochimique,
notre organisme a besoin d’une vaste gamme de certaines substances,
que nous pouvons définir comme des métaux lourds,
tels que le fer, le cuivre, le zinc, etc.
Ces métaux lourds sont aussi connus sous le nom d’oligoéléments."
Un oligoélément est un élément chimique qui agit sensiblement sur le métabolisme, tout en étant présent en très petites quantités dans l’organisme ; il s’agit en général d’éléments simples (comme ceux que nous venons juste de mentionner) qui s’incorporent à des molécules très complexes (il suffit de penser au fer qui se lie à l’hémoglobine).
Pour des raisons évidentes, l’organisme souffre s’il est carencé en l’un de ces métaux lourds, et en fonction de l’importance de la carence, des problèmes de santé parfois importants peuvent survenir, comme une grave anémie liée à une carence en fer.
Le zinc, en revanche, est un cofacteur important pour toute une série de processus enzymatiques, et la vitamine B12 n’est biochimiquement active que si un atome de cobalt se lie à l’intérieur de sa structure moléculaire.
On pourrait citer des centaines d’exemples de ce genre dans le corps humain. On parle aussi, pour certains métaux lourds, d’apport journalier recommandé (AJR) qu’on devrait consommer quotidiennement pour ne pas être carencé, et chaque minéral ou vitamine possède son propre AJR.
Si l’apport est trop élevé, le métal lourd peut alors devenir toxique et avoir des effets nocifs, pour la simple et bonne raison que l’organisme n’est pas capable de le métaboliser
Une carence de métal, c'est possible !
On avait tendance – et on a toujours tendance – à dire que si une personne est pâle, c’est le signe d’une carence en fer ; cela peut naturellement être vrai, mais ce n’est pas automatique. L’anémie n’est pas toujours provoquée par une carence en fer (il peut s’agir, par exemple, de carence en vitamine B12) et chaque cas est différent.
"On ne devrait jamais prendre du fer et du cuivre les « yeux fermés »,
mais seulement en présence d’une carence spécifique, qu’il faudrait vérifier
et dont on devrait chercher les causes, du point de vue clinique."
Je conseille par conséquent aux personnes qui achètent sans avis médical des compléments alimentaires avec beaucoup de vitamines et de minéraux de contrôler si ces compléments contiennent aussi du fer et du cuivre, des substances qu’il ne faut prendre qu’en cas de carence réelle ; sinon, elles risquent de faire plus de mal que de bien.
En ce qui concerne le fer notamment, dans notre société opulente dans laquelle on mange beaucoup de viande rouge, le risque d’un excès n’est pas rare.
Les hommes et les femmes ménopausées, qui ne sont pas végétariens, souffrent souvent de troubles provoqués par un excès de fer ; certaines personnes pensent aussi que si les femmes avant la ménopause souffrent moins de troubles cardiovasculaires que les hommes, c’est en partie grâce aux menstruations, qui leur permettent de se débarrasser du fer en trop.
Le fer, bien qu’indispensable à la vie, s’il dépasse la dose optimale, peut provoquer des troubles graves qui sont beaucoup plus nombreux que ce qu’on croyait autrefois, quand on pensait qu’ils ne pouvaient se produire que chez des personnes souffrant d’hémochromatose.
En réalité, l’organisme ne peut se débarrasser que très partiellement du fer absorbé, et celui-ci, en se déposant dans le foie, le pancréas ou d’autres organes, peut provoquer les maladies les plus diverses et variées, en fonction de l’organe où il s’est accumulé.
L’organisme humain est doté de grandes capacités d’adaptation et de détoxication
Il parvient, du moins en partie, à se mettre à l’abri de l’accumulation de métaux toxiques. Tant que l’on est en bonne santé et relativement jeune, sauf en cas de quantités excessives (par exemple, comme cela semblerait être le cas chez les enfants autistes), les métaux toxiques ne provoquent pas trop de problèmes de santé, mais notre « déchetterie » finit tôt ou tard par être pleine à craquer et les métaux toxiques débordent.
Considérons toutefois que le corps humain a évolué sans avoir eu besoin d’affronter ce type de problème jusqu’à une période qui, comparée à l’échelle temporelle de l’évolution humaine, équivaut à quelques secondes en arrière.
En résumé, notre environnement, désormais devenu hypertechnologique, s’est développé trop rapidement par rapport aux capacités de l’homme de s’y adapter. Nous sommes en substance des hommes avec une massue sur des navettes spatiales !
Car la physiologie et l’anatomie humaine n’ont pas changé depuis un million d’années, et pour pouvoir s’adapter aux changements de ces cent-cinquante dernières années, le corps humain aurait besoin de milliers d’années.
Alors que nous avons développé des systèmes de défense très efficaces pour nous protéger des bactéries et des germes avec lesquels nous avons toujours été aux prises, nous ne disposons pas (encore) de mécanismes naturels de défense capables de nous protéger efficacement des métaux toxiques.
"Quand le bon Dieu, ou quiconque à sa place,
a conçu le corps humain,
il n’a pas prévu une accumulation de métaux toxiques
dans les tissus et les organes."
Par conséquent, selon la physiologie humaine, les taux de ces métaux devraient être égaux à 0,00 dans les tissus des êtres humains.
C’est une réalité sur laquelle je ne cesse d’insister. Biochimiquement parlant, la présence d’une certaine quantité de métaux lourds essentiels est prévue dans l’organisme, mais pas de métaux toxiques.
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Métaux toxiques : réalité ou science-fiction ?
Vous êtes-vous déjà penchés sur le sujet des métaux toxiques et autres poisons environnementaux ?
L’homme : toujours intoxiqué ?
L’homme s’est régulièrement intoxiqué et, dans certains cas, empoisonné au cours de l’histoire.
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EXTRAIT du livre de Fiamma Ferraro :
Se débarrasser des métaux toxiques
Guérir et prévenir les effets nocifs grâce au traitement par chelation