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Historiettes de grandes familles\dynasties (1\2)

Histoire et Mystères

Historiettes de grandes familles\dynasties (1\2)

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Historiettes de grandes familles\dynasties (1\2)

Pourquoi cet étrange slalom généalogique ?

Lorsque je me suis aventuré dans cette étude (qui, à bien des égards, devrait être considérée comme une extension et un approfondissement de mon précédent essai sur les Rothschild), je me suis surpris plusieurs fois à penser que l’Histoire, telle que nous l’apprenons et qu’elle nous est enseignée, est une sorte de longue et complexe comédie – peut-être plutôt une tragédie –, transmise de façon automatique et simplifiée, sans par ailleurs en citer les véritables acteurs.

L'histoire que l'on nous apprend, c'est comme un drame sans protagonistes en somme !


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La richissime famille Krupp

Friedrich Carl Krupp (1787 - 1826), petit-fils d’Hélène, élevé par sa grand-mère-entrepreneuse, voulait découvrir le secret de la fusion de l’acier, jusqu’alors jalousement gardé par les Britanniques. Pour cela, il fit de nombreuses expériences à Sterkrade, jusqu’au jour où il finit par y réussir.

Il décida alors de lancer en Allemagne la production en exclusivité absolue de matrices en acier pour pièces de monnaie, timbres, boutons. Il devint ainsi un important fournisseur pour la frappe des monnaies des différentes banques.

Sur son lit de mort, Friedrich confia le secret de l’acier à son fils Alfred (1812 - 1887). Ce dernier put l’exploiter beaucoup plus que son père car il bénéficia de l’invention d’un rouleau spécial de son frère Hermann, qui s’était empressé de le breveter.

À partir de là, les Krupp devinrent richissimes en fabriquant des canons en acier, des accessoires de train et du matériel ferroviaire. À partir des années 1860, ils furent les principaux fournisseurs d’armes de l’armée prussienne.

Durant la guerre franco-prussienne, ce sont leurs canons modernes qui ont fait la différence par rapport aux canons en bronze des Français. En effet, Napoléon III avait commis l’erreur de rejeter la proposition de vente qu’Alfred lui avait discrètement adressée.

Puis les armes Krupp commencèrent à faire le tour du monde, car elles furent vendues au Chili, en Russie et en Orient.

La banque familiale de la famille Hahn 

Les Hahn sont une ancienne dynastie noble germano-baltique-russe qui, probablement après avoir quitté Francfort, s’était installée à Basedow, une ville allemande dans le land de Mecklembourg, où elle prédomina. Eckhard von Hahn I (1230-1278) en fut le père fondateur. En 1318, l’un de ses descendants, le chevalier Johann von Hahn fut un vassal de Erik du Danemark en 1318, tandis que son frère Reinhardt fut maître de l’Ordre teutonique de 1324 à 1328.

Au XVIIIe siècle, des membres de la famille von Hahn de la branche russe furent nommés à des postes de conseillers impériaux et d’officiers supérieurs de l’armée tsariste. Ils furent ennoblis par Catherine II.

Le baron Dmitri K. von Hahn (1830 - 1907) fut général d’infanterie et son fils, Sergej Dmitrievich von Hahn (1860 – 1914) fut vice-ministre des Finances ainsi que président de la Banque impériale russe.

L’un des principaux représentants de la branche allemande de cette dynastie fut à l’époque le banquier et économiste Lucius Albert Hahn (1889 - 1968), héritier de la banque familiale fondée en 1821 sous le nom de L.A. Hahn, qui devint la Deutschen-Effecten und Wechsel-Beteiligungsgesellschaft en 1872 et qui cette année-là acquit la majorité des actions de la Dresdner Bank.

Durant la dictature nazie, Hahn préféra s’exiler, toutefois il conserva la propriété de la banque qu’il laissa entre les mains de quelques prête-noms, cela jusqu’à la chute d’Hitler. Aujourd’hui, cette banque d’investissement est devenue la colossale DEWB.

La famille Tomacelli et la papauté

Au cours des siècles, les Tomacelli devinrent si puissants qu’ils réussirent à procurer un pape à l’Église catholique.

En effet, l’un deux, Giovan Battista Cybo, fils d’Aaron, devint pape sous le nom de Innocent VIII (lequel, selon l’historien Ruggero Marino, aurait financé l’expédition en Amérique de Christophe Colomb à la place des rois espagnols, probablement – cela selon Vittorio Giunciuglio – afin d’identifier un nouveau continent où mettre en sécurité les centaines de milliers de Juifs qui, à la fin du XVe siècle, subissaient les expulsions forcées des principaux pays catholiques).

Les Tomacelli réussirent également à s’apparenter aux Malaspina grâce à un mariage dynastique, célébré en 1520, prenant ainsi le titre de noblesse de Ducs de Massa et donnant naissance à la dynastie Cybo Malaspina.

Le fils de Vitale, Isach da Pisa, grâce à d’excellentes relations avec la Maison Médicis, obtint de nombreux privilèges des deux papes qui représentaient cette puissante et riche dynastie florentine, Léon X et Clément VII.

La famille Rockefeller et la "conspiration de trams"

En 1936, un peu plus de vingt ans après le scandale de Ludlow, une décision de Rockefeller suscita un nouveau scandale.

La Standard Oil de Californie et la General Motors et la Firestone prirent ensemble le contrôle de la National City Lines, une société fondée en 1920 par cinq simples chauffeurs de bus, les frères Fitzgerald – pour organiser un service de transport en commun dans vingt-cinq villes américaines.

À partir de ce moment, on commença à assister à un radical et rapide processus de destruction de presque tous les tramways électriques, ainsi qu’à l’immédiate substitution de ceux-ci par des bus à essence, beaucoup plus rentables. Une affaire qui n’allait pas rester inaperçue bien longtemps.

En 1947, les dirigeants des sociétés impliquées dans ladite « conspiration des trams » se retrouvèrent devant les juges de la Cour fédérale de Californie du Sud, accusés de monopole du transport, de la vente d’autobus et de l’essence. La Standard Oil et ses alliés furent condamnés aux deux degrés de juridiction.

Toutefois au final, la somme qu’elles durent à payer à titre de dédommagement en 1949 en dit long sur le pouvoir qu’elles avaient déjà renforcé, car en effet, les juges imposèrent une amende d’un dollar par dirigeant et une amande de 5 000 dollars par société. Un chiffre très ridicule (l’équivalent de 100 000 dollars environ d’aujourd’hui), en comparaison de la seule valeur de l’héritage que John D. Rockefeller Jr. reçut en 1937 à la mort de son richissime père...


EXTRAIT du livre de Pietro Ratto : Les grands alliés des Rothschild : Rockefeller et Warburg

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