L'AGRIMONY : Fleurs de Bach et Art-Thérapie
Médecines alternatives
Médecines alternatives
Quand vous êtes-vous demandé pour la dernière fois comment vous alliez réellement ? Quel est le dernier moment que vous ayez consacré à quelque chose qui vous fait réellement plaisir et vous fait sentir vivant ? La dernière fois que vous avez « perdu du temps » à paresser pour être enfin seul avec vous-même ? Vous ne vous en souvenez pas, n’est-ce pas ? Si vous êtes encore en train d’y réfléchir, c’est que vous ne vous accordez pas assez souvent ces pauses de vie. Il y a toujours quelque chose de plus important à faire, une échéance à respecter, un ami à qui faire plaisir, une expectative des autres à satisfaire. Et qui pense à vous ? Si vous ne vous placez pas avant le reste, personne ne le fera pour vous. Ce livre a pour but de vous aider à vous accorder ces pauses bénéfiques et à descendre au plus profond de vous pour en revenir rempli d’énergie, de sérénité et de paix.
L'équipe Macro Editions
LA STRUCTURE DU LIVRE
Il existe dans le commerce de nombreux livres sur les fleurs de Bach et tout autant sur l’Art-thérapie.
Ce livre est différent :
- Il n’a pas vocation de servir d’encyclopédie ni de monographie.
- Ce n’est ni uniquement un précis, ni un livre de coloriage.
- C’est un livre qui parle de beauté.
La vôtre. Une beauté à redécouvrir et dont vous devez prendre soin, vous arrêtant pour écouter et admirer la « géométrie sacrée » de votre intériorité, que vous redécouvrirez dans les planches à colorier.
Le projet éducatif de Bach tout entier s’appuie sur la beauté. Les remèdes mêmes sont le reflet de la beauté des fleurs. Pour les comprendre, il suffit de s’approcher : « Il n’est besoin d’aucune science ni d’aucune connaissance, (…) et les personnes qui en tireront le plus de bienfaits seront celles qui les aborderont avec le plus de pureté, (...) car dans la nature tout est simple ».
Simplement, chacun d’entre nous peut entrer en résonance avec les 38 fleurs en s’arrêtant sur leur langage, en suivant leur géométrie sacrée qui se perpétue dans leurs nombres, leur donnant vie entre les animaux et les autres êtres de la nature.
Une rencontre émotionnelle et directe où chaque fleur devient « pratique », la plus puissante des connaissances. S’arrêter sur les corolles, descendre dans les racines, donner de la couleur à leur voix qui parle à travers les descriptions que vous trouverez à côté de chaque planche, c’est comme pratiquer une asana de yoga ; s’arrêter sur une forme de pensée faite vie. Toute leur essence vous parviendra avec le plaisir d’un moment magique et vous permettra de comprendre et de redécouvrir de nombreuses choses sur vous et votre vie.
Bach nous apprend que « les grandes choses de la vie se font avec douceur et sans effort ». Voilà pourquoi ce livre combine une planche d’art-thérapie à chaque fleur. Le dessin se fait par une contemplation méditative de la fleur elle-même, de manière artistique, poétique, mais dans le même temps libre et simple qui redonne à votre beauté toutes les couleurs qui lui appartiennent.
Les fiches se présentent sous la forme d’un dialogue entre les fleurs et le lecteur :
- Chaque fois que vous verrez l’image d’une fleur , ce sera cette dernière qui vous parlera où vous posera des questions.
- Lorsque vous verrez l’image d’un homme , cherchez à vous y identifier, ce sera vous qui répondrez.
Bon voyage, donc, au coeur de la nature et de vous-même. Ou, mieux, à la recherche de la fleur qui est en vous.
Rien de mieux qu'un exemple avec un fleur de Bach, l'aigremoine ou agrimony :
AGRIMONY QUI ES-TU, FLEUR AGRIMONY ?
Je suis l’aigremoine, une plante une plante sauvage qui pousse ça et là dans les prairies de hautes collines, le long des sentiers battus par les habitants à quatre pattes.
J’habite des endroits isolés mais je recherche d’une certaine manière la compagnie.
Je suis gracile, élancée, un peu fragile.
J’ai toujours été utilisée contre les problèmes de foie et de gorge.
L’été, mes fleurs recouvrent de cinq pétales dorés ma longue tige qu’on distingue de loin telle la flèche d’un clocher.
Elles portent en leur centre des marques plus foncées et mes anthères s’étirent vers l’extérieur parfumant les alentours.
Je reflète la lumière dorée du soleil, que je suis dans sa course.
Je sens la pêche et l’encens. Durant tout l’été, mes épis font fleurir et mûrir des graines. Ces dernières, en forme de clochettes, se diffusent dans l’environnement accrochées au pelage des animaux.
ET TOI, POURQUOI AS-TU BESOIN DE MOI ?
En apparence, je n’ai besoin d’aucune aide : toujours de bonne humeur, insouciant, je fais rire les autres.
Rien ne semble pouvoir me perturber ou entamer ce caractère enjoué que j’affiche en public.
Je recherche les distractions, j’évite les affrontements ou les conflits. Je suis très diplomate.
Les rares fois où je me regarde dans le miroir, je m’arrête sur le sourire en permanence figé sur mon visage et je me dépêche de passer à autre chose avant d’avoir eu le temps de me poser des questions.
Mais lorsque, dans l’obscurité, je vais me coucher, je sens l’angoisse monter en moi ; une inquiétude sans borne m’assaille. Je la désamorce en ouvrant le réfrigérateur ou bien en abusant des distractions en tous genres. Mais que suis-je en train de fuir ?
Je n’ai pas la force de regarder en moi et d’admettre que quelque chose me tourmente.
Je voudrais pouvoir trouver le courage de descendre à la cave ouvrir cette pièce sombre, celle dont j’aimerais avoir perdu la clef. Il s’y trouve des squelettes dont je dois me débarrasser.
À MÉDITER "Conserver son calme face à toutes les épreuves" !
QU’EST-CE QUI A FLEURI EN TOI MAINTENANT QUE TU M’AS RENCONTRÉE ?
Je me suis rendu compte du manque de sincérité dans mes rapports avec moi-même, du fait que j’ai caché mes tourments et mes angoisses derrière le masque que j’avais placé sur mon visage.
Mes difficultés ? Accepter mes points faibles, admettre que même mes zones d’ombre ont leurs raisons.
Leur puissance augmente lorsque nous les ignorons ou les traitons avec indifférence. Je les avais repoussées toujours plus profondément, espérant qu’elles ne referaient plus surface. Leur tourment sourd réclamait de l’attention. Et la fuite vers les distractions extérieures n’était pas une solution.
Avec toi, AGRIMONY, j’ai eu en main une petite lueur qui m’a permis d’éclairer ces endroits sombres.
Combien de fantômes réclamaient qu’on les écoute, qu’on les reconnaisse, avant même qu’on les libère ! Des questions profondes, anciennes qui, peu à peu, ramenées à la surface, se sont exprimées.
Une libération. Je ressens enfin un bien-être profond. Une vague de paix durable ; indépendante de mes pensées.
Ce sentiment de paix remonte parfois et s’exprime par un sourire sincère.
DANS QUELLES PARTIES DE MON CORPS PUIS-JE TE RETROUVER, AGRIMONY ?
Je chatouille toute la partie gauche de ton nez. Touche-la, de la racine à la pointe. Masse-la du pouce et de l’index de la main droite, presse-la et étire-la.
Agrimoine se cache près de notre nez !
Edward Bach, inventeur des remèdes qui ont pris son nom, avait un rêve. Il rêvait que ses remèdes simples soient utilisés par les gens directement selon leurs besoins.
« De la même manière que lorsque nous avons faim et descendons dans notre jardin nous chercher une tête de laitue, si nous nous apercevons que la peur nous arrête nous pouvons ouvrir notre armoire et prendre un peu de Mimulus ».
EXTRAIT du livre Art-thérapie et fleur de Bach