Yoga et Mantras contre la tristesse : 7 manières de retrouver le moral
Développement personnel
Développement personnel
Avec l’arrivée de l’hiver, les journées raccourcissent, les rythmes changent, le manque de soleil et de vitamine D agissent sur l’humeur des personnes les plus sujettes à la météoropathie.
L'équipe Macro Editions
Souvent, des émotions telles que la tristesse, la mélancolie ou la nostalgie s’alternent avec des crises d’anxiété.
Comment apprendre à les reconnaître, les gérer et les transcender ?
Commençons par définir ces trois émotions à tendance dépressive, très semblables dans leur symptomatologie mais dont les racines sont différentes.
Tristesse, mélancolie et nostalgie : quelles différences ?
La tristesse
est généralement provoquée par une situation spécifique, quelque chose qui survient dans le présent et provient de l’extérieur : une circonstance, un événement, des mots blessants...
La mélancolie
au contraire, est un sentiment de tristesse indéfini, plutôt orienté vers le futur. En Allemand, il existe un terme qui n’a pas d’équivalent précis en Français, sensucht : il définit une aspiration vers quelque chose d’imprécis, basée sur une inquiétude existentielle. C’est donc une émotion générée de l’intérieur.
La nostalgie
elle, concerne habituellement le passé. Mais nous pouvons également avoir la nostalgie d’une vie que nous ne vivrons jamais, et donc d’une dimension parallèle et inatteignable.
Lorsque je n’ai pas le moral…
Les états anxieux ou dépressifs, même si leurs symptômes sont diamétralement opposés, sont les deux facettes d’un même mal. Comment l’écrit Bo Forbes dans son livre Yoga for Emotional Balance, s’il est vrai qu’on ne peut être à la fois anxieux et dépressif, il est prouvé qu’on peut avoir un esprit dépressif dans un corps anxieux et inversement... ou osciller perpétuellement d’un état à l’autre.
C’est ce qui m’est arrivé l’autre soir. Un choc indéfini a amené mon esprit à se perdre dans le passé, à réfléchir à la manière dont il y avait réagit et à comment ma réaction avait donné à mon présent sa forme actuelle. Pendant un instant, je me suis demandée ce que je faisais là, si cela en valait vraiment la peine, et si j’étais sur la bonne voie.
Des émotions de nostalgie, de tristesse et le mélancolie se sont mêlées et ajoutées à une anxiété concernant un futur incertain. Heureusement, aujourd’hui, grâce à un parcours de croissance personnelle entamé il y a environ dix ans, je possède les instruments pour gérer ces moments où l’existence et le « métier de vivre », pour reprendre les termes de Cesare Pavese, me pèsent.
Gérer la tristesse : sept mantras positifs
La première chose dont j’ai pris conscience, est que nous devons non seulement accepter ces moments de mal-être lorsqu’ils surviennent, mais même les accueillir. Ce sont les ombres qui affleurent lorsque nous ne sommes pas totalement enracinés dans le présent et sommes, ainsi, pris au dépourvu. Faire émerger, au contraire, notre côté le plus divin, pur et solaire demande un effort, une implication et beaucoup d’attention.
Désormais, lorsque je n’ai pas le moral, je suis capable d’identifier le mal bien plus rapidement. Sans lui attribuer un nom précis, j’en reconnais la présence. Je l’observe qui grandit, Je le laisse passer. Je suis présente, mais je ne fais rien pour l’éviter. Assise en silence, je ramène la respiration dans mon corps par une bonne inspiration, et j’expire en focalisant mon attention sur 7 « mantras » positifs :
- J’offre ma gratitude à l’univers – pas uniquement pour ce que j’ai ou suis, mais simplement parce que je fais partie de cette vie.
- Je ne fais pas de comparaisons. J’arrête de consulter Facebook.
- Je chercher à penser de manière plus large – je ne suis pas le centre du monde avec mes humeurs.
- Je me répète : “Je suis bien telle que je suis, ici et maintenant”.
- Je me souviens de la raison ultime pour laquelle je suis sur ce chemin.
- Je me concentre sur le fait de donner de l’amour. L’unique manière de recevoir, c’est donner. Ce sont deux forces de directions apparemment opposées qui travaillent sur le même principe d’interaction que la gravité et l’antigravité.
- 7. Je prie. Je prie l’univers de me donner le courage de changer ce qui ne va pas, la force d’accepter ce que je ne peux changer, et la sagesse de faire la distinction entre les deux. Je prie pour les personnes qui m’entourent, afin qu’elles trouvent la paix et la sérénité. J’évoque, enfin, un désir personnel qui, indirectement, sera bénéfique également pour mes proches, outre l’enrichissement qu’il apportera dans ma vie. Surtout, je prie toujours avec détachement et sans acharnement, et en ayant conscience qu’un désir peut se matérialiser de diverses manières et en temps voulu.
Enfin, je m’emploie à faire toutes ces petites choses qui me mettent de bonne humeur : je lis, je fais du yoga, j’écris, de chante, je danse et je ris...
Écrit par : Silvia Segatori
Après dix années de travail dans l’édition à Londres, Silvia a décidé de changer de vie. Elle a quitté la ville pour s’installer à la campagne et se consacrer à temps complet à sa plus grande passion : le yoga. Elle a un amour immodéré pour les livres, pour son chat Gilbert, pour l’Inde et pour l’art sous toutes ses formes – pas forcément dans cet ordre. Elle vit à Fabriano, où elle enseigne le yoga, dirige des séminaires thématiques et organise des événements yogiques. Elle collabore avec diverses éditions pour lesquelles elle écrit sur les sujets du yoga et du ’natural lifestyle’, et rédige actuellement un ouvrage pour jeune public qui la maintient en contact avec la créativité, l’esprit et l’émerveillement de l’enfance. Vous pouvez la contacter via la site www.urbangipsiyoga.com.