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Aliments pour combattre la démence - Alzheimer

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Aliments pour combattre la démence - Alzheimer

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Aliments pour combattre la démence - Alzheimer
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Qui dit avancée en âge dit souvent démence sénile. Première cause, et de loin, la maladie d’Alzheimer.

Quelque 5,4 millions d’Américains et 30 millions de personnes dans le monde en sont atteints. Et ce nombre n’en finit pas d’augmenter. La maladie d’Alzheimer n’affecte pas seulement le cerveau, c’est une atteinte de phase terminale. Parce que le cerveau contrôle tous les autres organes, sa défaillance implique un dérèglement général. Selon de récentes estimations, l’Alzheimer constitue la troisième cause de décès aux États-Unis, immédiatement après les maladies cardiaques et le cancer(1).

Les traitements actuels contre cette maladie se sont révélés lamentablement inefficaces. D’où la sacro-sainte obligation de se tourner vers une approche nouvelle, comme la thérapie diététique : aliments et suppléments.

Des chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles ont mis au point un nouveau programme non médicamenteux dont l’objectif est d’inverser la perte de mémoire. Son nom : Amélioration métabolique de la neurodégénérescence (en anglais, MEND). Sur les dix patients déclarés inaptes au travail ou sujets à des difficultés à leur poste au moment de leur inscription à l’étude, tous ont repris leur activité ou ont accru leur productivité en l’espace de trois à six mois(2). Des améliorations affirmées dans le temps.

Parmi les volontaires, figuraient des patients atteints de perte de mémoire associée à la maladie d’Alzheimer. Ils ont bénéficié d’une légère altération cognitive amnésique ou subjective. Un seul patient n’a pas montré d’amélioration au cours de l’étude : il souffrait d’un Alzheimer au stade avancé.


L'équipe Macro Editions

Pharmacothérapie : effets positifs nuls, effets secondaires catastrophiques !

En quoi consiste ce programme MEND ? Il s’agit d’optimiser l’apport nutritionnel grâce à :

  • une bonne alimentation et des suppléments alimentaires essentiels de vitamines et de minéraux,
  • de limiter la consommation d’hydrates de carbone,
  • de stimuler la production de cétones,
  • d’équilibrer les hormones,
  • de prendre des suppléments antioxydants et anti-inflammatoires protecteurs,
  • de pratiquer de l’exercice régulièrement,
  • de réduire le stress,
  • de dormir suffisamment,
  • de « chélater » les métaux toxiques au besoin (1)
  • et de consommer une source alimentaire de triglycérides à chaîne moyenne (TCM) comme l’huile de noix de coco.

Le protocole se révèle fort proche de celui que j’ai décrit dans mon livre « Pour en finir rapidement avec l’Alzheimer » (Stop Alzheimer’s Now). À cela près que j’insiste davantage dans ce livre sur les effets thérapeutiques des cétones et du régime cétogène.

"Cette approche s’est avérée bien supérieure

à l’approche standard du traitement de la maladie d’Alzheimer

qui place l’accent sur la pharmacothérapie"

Je l’ai dit, les médicaments utilisés pour traiter la maladie ont complètement échoué. Ils se révèlent incapables d’inverser ni même stopper la progression de la maladie. Au mieux vont-ils la ralentir.

Des études montrent que la moitié seulement des patients traités présentent un effet positif. L’autre moitié n’en retire absolument aucun avantage.

L’effet positif lui-même se montre si ténu que le patient ne notera pratiquement pas d’amélioration dans sa vie quotidienne, ne ressentira guère de rémission. Bref, ils sont davantage prescrits dans l’intérêt du soignant que celui du patient !

Pour autant, ces médicaments inutiles ne seront pas inactifs côté effets secondaires :

  • des effets potentiellement handicapants, notamment des nausées,
  • de la diarrhée,
  • des maux de tête,
  • de l’insomnie,
  • de la douleur généralisée,
  • des étourdissements,
  • de la confusion mentale,
  • des hallucinations,
  • des convulsions et… la mort.

Non seulement ils n’atténuent pas les symptômes de la maladie ou n’en réduisent pas la durée, mais ils aggravent les symptômes !


Reste l’approche naturelle, fondée sur le régime alimentaire. Elle est en mesure d’enrayer la maladie et même de l’inverser. De donner au patient des années actives, une qualité de vie.

La nouvelle étude a été menée conjointement par le Centre Mary S. Easton pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer de l’université de Californie et l’Institut Buck de recherche sur l’âge avancé. Pour l’auteur de l’étude, le Dr Dale Bredesen, « l’effet secondaire majeur de ce système thérapeutique n’est autre que l’amélioration de la santé que marque un indice de masse corporelle optimal, un contraste frappant avec les effets secondaires de nombreux médicaments ».

Répétons-le, ça vaut le coup :

"Des effets secondaires qui se traduisent

par une amélioration de la santé globale

et non des symptômes

qu’il faudrait traiter à coups de médicaments"

Le cas Victoire (67 ans)

Parmi les sujets de l’étude figurait une femme de 67 ans. Appelons-la Victoire. Elle souffrait de pertes de mémoire depuis deux ans. Son travail exigeant impliquait la préparation de rapports analytiques pour lesquels elle était sans cesse en déplacements. Elle constate bientôt qu’elle n’est plus en mesure d’analyser efficacement les données et de préparer ses rapports. Au point d’envisager de quitter son emploi.

Et pour cause : elle en arrive au point d’oublier ce qu’elle a lu en début de page quand elle en atteint le bas. Elle doit relire l’écrit plusieurs fois. Ne retient pas les chiffres. Elle devait écrire un nombre de quatre chiffres pour l’utiliser. Puis c’est son orientation qui commence à s’altérer. Elle se perd sur des routes familières. Elle se met à confondre les noms de ses animaux de compagnie. Ne retrouve plus les interrupteurs dans sa maison…

Dans sa quête d’une médication, on lui indique qu’elle ne peut que prendre les médicaments habituels contre la maladie d’Alzheimer, ce qui aurait peu d’effet. Victoire choisit au final le programme MEND :

  • Élimine tout le sucre, le gluten et les aliments transformés de son alimentation,
  • augmente sa consommation de légumes, de fruits et de poissons qui ne sont pas d’élevage.
  • Afin de réduire le stress, elle commence à suivre des cours de yoga et à méditer pendant 20 minutes deux fois par jour.
  • Elle allonge sa durée de sommeil : de 4-5 heures par nuit, elle passe à 7-8 heures.
  • Elle prend des suppléments vitaminiques, des minéraux et ajoute des TCM à son régime.
  • Elle se lance dans un programme d’exercices physiques d’au moins 30 minutes par jour, 4 à 6 jours par semaine.

En trois mois, elle constate la disparition de ses trous de mémoire ont disparu. Elle peut à nouveau conduire avec aisance, se rappeler sans difficulté les numéros de téléphone à 7 chiffres, lire et préparer des rapports aisément, bref, accomplir son job. Côté mémoire, le gain était égal à ses performances de nombreuses années en arrière. Aujourd’hui, à l’âge de 70 ans, Victoire demeure mentalement vive et travaille à temps plein.

Neuf des dix patients qui ont suivi le programme ont bénéficié eux aussi d’une amélioration sensible. C’est la preuve que la perte de mémoire s’inverse et que le progrès repose sur une approche diététique et un nouveau style de vie. Le seul sujet de l’étude qui n’a pas répondu souffrait de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé. Autrement dit, plus tôt l’on amorce le programme, meilleurs sont les résultats.

Les résultats de cette étude pilote étaient si prometteurs que d’autres études à plus long terme, avec un plus grand nombre de patients, sont prévues. N’attendez pas les résultats !

Un traitement sûr et efficace de la maladie d’Alzheimer, très semblable au programme MEND, est déjà disponible dans mon livre, déjà cité.

Si l’un des membres de votre famille ou vous-même éprouvez des pertes de mémoire, agissez dès maintenant avant que la maladie ne s’aggrave ou ne dégénère en maladie neurodégénérative. Quelques changements simples, l’utilisation d’huile de noix de coco dans votre alimentation quotidienne, vont enclencher le processus.


 (3) La chélation (prononcer kélassion) est le traitement d’une intoxication ou de l’excès d’un ion métallique par un chélateur qui va former un complexe stable, non toxique. NdT.

(2) Bredesen, DE. « Inversion de la perte cognitive : un programme thérapeutique nouveau ». Aging, 2014; 6:707-717.

(1)
James, BD, et al. « Part de la maladie d’Alzheimer dans la mortalité aux États-Unis ». Neurology, 2014; 82:1045-1050. Selon le directeur de la Fondation Plan Alzheimer en France, seuls près de 400 000 Français seraient officiellement touchés par la maladie d’Alzheimer, « alors, dit-il, que d’après les dernières données épidémiologiques, ce sont quelque 850 000 Français qui seraient effectivement touchés par la maladie ». NdT.


 


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