Un nouvel effet de la lointaine Nibiru ?
Actualités et Conspirations
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Niku, astéroïde sous influence
L'équipe Macro Editions
Les signes avant-coureurs de la « neuvième planète » découverte par le calcul par les Américains Brown et Batygin vont se multiplier. Cette fois, les astrophysiciens s’interrogent sur l’orbite curieuse d’un petit corps céleste qui croise derrière Neptune, Niku – Rebelle.
Le nom est chinois, et pour cause. C’est une équipe de scientifiques chinois emmenée par Ying-Tung Chen qui vient de découvrir un quatrième petit corps à l’orbite quasi perpendiculaire par rapport à l’écliptique (autrement dit, presque à 90° par rapport aux orbites « normales » de la plupart des planètes).
Il est d’autant plus rebelle, ce Niku, qu’il tourne en sens rétrograde, c’est-à-dire à l’inverse des planètes. Mercure, Venus, la Terre, Mars et compagnie orbitent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Niku et quelques-uns des objets « bizarres » tournent, eux, « comme une horloge ».
« … un corps qui ne passe par là que très, très rarement »
Ying-Tung Chen ne sait pourquoi. Pourtant, difficile de résister à la tentation d’évoquer la « nouvelle » « neuvième planète » (la douzième selon le décompte des scribes savants sumériens des iie et iiie siècles avant J.C.) dont, peu de temps auparavant, plusieurs chercheurs ont montré l’effet sur l’inclinaison de la plupart des axes des planètes (lire article précédent).
Que Niku et ses compagnons « bizarres » de la ceinture de Kuiper obéissent à des comportements gravitationnels si étranges pourrait fort bien s’expliquer par l’avancée de la planète géante, la Nibiru des épopées sumériennes. Un jour prochain, sans doute, les chercheurs chinois, aidés par leurs homologues états-uniens et européens, vont se taper le front : « Mais c’est bien sûr… ! »
Pour l’heure, comme l’écrit Gregory Rozières du Huffington Post (www.huffingtonpost.fr/2016/08/12/neptune-orbite-objet-bizarre_n_11468546.html), « On pourrait aussi imaginer un phénomène unique et improbable, une collision avec un corps qui ne passe par là que très, très rarement, bien sûr. Mais les scientifiques n’aiment pas ce genre de solutions et préfèrent des explications reproductibles. »
Comme si le passage de la planète géante – tous les 3 600 ans – n’était pas un phénomène reproductible ! Quand les scientifiques ne veulent pas voir les choses en face, même leurs découvertes les emplissent d’effroi !
Olivier Magnan