Acupuncture et asthme/allergies
Médecines alternatives
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Observer la manière de respirer des participants avant et après le traitement.
L'équipe Macro Editions
Dans différents numéros de ce bulletin, j’ai mentionné les effets favorables de l’acupuncture pour différents problèmes de vue, comme la méthode Boel, que je pratique depuis de nombreuses années ainsi que pour l’asthme et d’autres troubles.
Cette efficacité est démontrée par de nombreuses études. Parmi les plus récentes, on peut citer la suivante : « Impacts on asthma at persistent stage and immune function in the patients treated with acupuncture for warming yang and benefiting qi », Xie Y, Wan W, Zhao Y, Xie J, Wu Q.
Dans cette étude, 180 personnes souffrant d’asthme bronchique chronique persistant ont été divisées en deux groupes ; l’un des groupes a été traité par l’acupuncture et l’autre par le médicament traditionnel Seretide et l’amélioration obtenue dans le groupe traité par l’acupuncture s’est avérée significativement supérieure à celle obtenue dans l’autre groupe.
En dépit des résultats favorables obtenus avec l’acupuncture dans un grand nombre d’études cliniques en double aveugle, beaucoup pensent encore que « l’efficacité thérapeutique de l’acupuncture n’est pas prouvée », observant que le mécanisme d’action de l’acupuncture n’est pas clair et que, malgré les résultats positifs obtenus dans un bon nombre d’études cliniques, il existe également certaines recherches qui n’ont mis en lumière aucune amélioration.
Quant à la première objection, on ne peut que convenir du fait que le mécanisme à la base de l’efficacité de l’acupuncture n’est pas encore tout à fait clair (néanmoins, si cette méthode a été utilisée et soigneusement transmise d’une génération à l’autre pendant plus de 2000 ans, peut-être est-ce parce qu’on a vu que cela en valait la peine ?).
J’ajoute qu’après les séances d’acupuncture je remarque également des changements dans la manière de respirer des personnes.
L’une des causes d’améliorations produites par les traitements d’acupuncture pourrait peut-être résider dans le fait que, par des mécanismes qui ne sont pas encore tout à fait clairs, certains traitements d’acupuncture entraînent également une amélioration de la manière de respirer, ce qui pourrait influer favorablement sur différents problèmes de santé, et, parmi eux, en particulier l’asthme ?
Mais malheureusement, même lorsqu’on mène des études cliniques sur l’acupuncture, on prend en général en compte tous les paramètres possibles mais on n’observe pas la manière de respirer des participants avant et après le traitement.
Quant à la seconde objection, qui s’appuie sur certains résultats qui semblent contradictoires, on ne peut pas observer que les modalités de ces études en double aveugle ont été conçues pour expérimenter l’efficacité des médicaments : l’administration à un groupe du médicament que l’on veut tester et au groupe placebo d’une substance dépourvue d’effets est en effet simple et ne demande aucune compétence particulière de la part de ceux qui administrent les différentes substances.
C’est très différent, lorsqu’on mène des études en double aveugle pour tenter de démontrer l’efficacité d’un traitement d’acupuncture : une bonne partie du succès des traitements dépend en effet des compétences des acupuncteurs et de leur capacité à identifier les meilleurs points à traiter pour obtenir des résultats optimaux.
Les différences de résultats obtenus peuvent donc également dépendre du fait que certaines études ont été menées par des acupuncteurs très expérimentés et d’autres avec des praticiens moins compétents !
La même considération vaut – au passage – également pour les études visant à démontrer l’efficacité des préparations homéopathiques ou homotoxicologiques (ce que j’appelle la « nouvelle homéopathie »). En effet, contrairement aux médicaments traditionnels, avec les médicaments homéopathiques/homotoxicologiques, les règles du type « pour la maladie X il faut administrer le médicament Y » ne s’appliquent que de manière très limitée. Il faut au contraire analyser soigneusement chaque patient pour identifier le remède le plus efficace pour chacun.
Il est donc impossible d’établir par des essais en double aveugle si une substance homéopathique particulière est efficace par exemple pour l’asthme, car des préparations différentes pourraient fonctionner pour chaque asthmatique observé et les résultats de l’étude pourraient donc varier en fonction de la capacité des médecins à identifier le bon remède.
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"Combattre l'Asthme" du docteur Fiamma Ferraro
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