4 types de bactéries qui préviennent l’asthme
Médecines alternatives
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Prévenir l’asthme, c’est possible ! Voici les conseils du Dr. Fiamma Ferraro concernant la prise de probiotiques
L'équipe Macro Editions
Dans nombre de mes livres et articles, j’ai mis en avant l’importance des bactéries probiotiques.
J’ai longuement évoqué la manière dont ces bactéries sont malheureusement en grande partie détruites par les antibiotiques (parfois néanmoins indispensables et vitaux) et comment il était possible de prévenir l’asthme grâce à la prise de certains probiotiques spécifiques.
Des bactéries bénéfiques qui aident à prévenir l’asthme
Parmi ces bactéries bonnes pour la santé figurent, comme l’a démontré une toute récente étude, menée à l’University of British Columbia, 4 types de bactéries qui jouent spécifiquement un rôle bénéfique et protecteur dans le contexte de l’asthme :
- Faecalibacterium
- Lachnospira
- Veillonella
- Rothia
En effet, lors d’une étude menée dans cette université sur les échantillons de selles de 319 enfants âgés de trois mois, on a remarqué que chez ceux présentant un plus grand risque d’asthme on trouvait des niveaux inférieurs à la normale de ces bactéries spécifiques.
La majeure partie des enfants, ont observé les chercheurs, entre naturellement en contact avec ces bactéries dans leur environnement mais chez certains, que ce soit à cause des conditions de leur naissance ou d’autres facteurs, cela ne se produit pas et les chercheurs ont observé que ces derniers sont davantage exposés aux risques liés à l’asthme.
Durant les premiers mois de la vie,
au cours desquels se développe le système immunitaire des enfants,
les bactéries intestinales jouent un rôle en relation avec l’asthme.
Les chercheurs en ont conclu que, même si l’étude pourrait offrir de nouvelles perspectives quant à la possibilité de prévenir l’apparition de problèmes d’asthme à l’aide d’une thérapie probiotique (à mettre cependant en place durant les trois premiers mois de vie) cette hypothèse doit cependant encore être confirmée par des recherches menées sur un plan grand nombre d’enfants.
Hygiène : il ne faut pas en abuser !
Le prof. John Warner, du Southampton General Hospital, en Angleterre, a recueilli durant plus de 10 ans des données sur les allergènes auprès de 700 familles de sa région, arrivant à la conclusion que l’obsession de l’hygiène et un excès de « propreté » dans les maisons des familles modernes étaient en partie responsables de l’augmentation dramatique des cas d’asthme chez les enfants en Grande-Bretagne.
Le pourcentage d’enfants de douze ans asthmatiques dans la région étudiée a atteint plus de 20 % alors qu’il n’était que de 5 % il y a 20 ans.
L’« obsession » actuelle pour l’hygiène et le manque de bactéries dans lequel vivent les enfants de nos jours, les empêcherait de s’entraîner et de donner de bonnes bases à leur système immunitaire.
Tandis que la « saleté » chimique qui nous entoure ne nous inquiète pas autant qu’elle le devrait, l’attitude est en revanche différente à l’égard de la « saleté naturelle », avec laquelle nous avons vécus durant des siècles. Nombreux sont ceux qui sont terrorisés à l’idée du moindre contact avec les germes et le sol et lavent/désinfectent de manière presque obsessionnelle tous les objets avec lesquels ils interagissent. Ici, comme dans d’autres domaines, il faut trouver la juste mesure !
Durant des milliers d’années, le système immunitaire humain s’est développé en contact étroit avec le sol et les différentes substances qu’il contient (germes, vers, résidus divers, etc.).
L’homme moderne, au contraire, achète des aliments, lavés et désinfectés, au supermarché ; les enfants ne jouent presque plus dans les champs et les prés mais à la maison ou dans des cours bétonnées : le système immunitaire humain n’a donc plus la possibilité de s’entraîner par un contact avec la « saleté » naturelle à laquelle il était habitué et cela entraîne un développement et un fonctionnement qui sont loin d’être optimaux.
Il me semble cependant important à ce stade de souligner la manière dont les observations des chercheurs de la British Columbia University ne doivent certainement pas être interprétées comme une incitation à négliger les « bonnes » normes de propreté ; il s’agit seulement d’éviter les excès, dans un sens comme dans l’autre. Les « bonnes normes » de propreté et d’hygiène, en particulier pour les nouveaux-nés, doivent bien évidemment être observées ; il suffit de ne pas craindre les « germes » en les voyant partout aux aguets et de ne pas passer son temps à tout désinfecter et stériliser.
Cette étude permet également de conclure qu’il peut être utile de prendre de temps à autre des compléments à base de probiotiques (en particulier après un traitement antibiotique) et d’inclure dans son alimentation quotidienne, aussi bien pour les enfants que les adultes, des aliments fermentés et riches en probiotiques (yaourts, kéfir, etc.).
Asthme : le lithium aussi peut-être utile
Le lithium est un minéral naturel (dont nos sols et les produits qui y poussent sont de plus en plus dépourvus) mais, sous sa forme pharmacologique il est utilisé pour traiter les cas graves de problèmes psychiques (on ne le trouve pas dans la nature à des doses très élevées pouvant entraîner des effets secondaires et des dommages aux reins, à la thyroïde ou autre).
Parfois on considère, après avoir soigneusement évalué le rapport entre les risques et bienfaits, que de tels effets secondaires peuvent être acceptables.
Des études ont permis d’avancer que le lithium, qui entraîne la relaxation et une sécrétion plus faible d’adrénaline et d’autres substances analogues, fait diminuer la réactivité des bronches, permettant de détendre les voies respiratoires. Ces études n’ont malheureusement pas été poursuivies car on s’est immédiatement concentré, pour l’asthme, sur d’autres thérapies plus efficaces et moins risquées.
L’importance de la respiration
Il existe une autre méthode simple, complètement naturelle, sans risque d’effets secondaires contrairement aux médicamentes à base de lithium, qui permet de guérir l’asthme et d’autres problèmes de santé grâce au contrôle de la respiration : on élimine l’hyperventilation et on parvient à une respiration « apaisée » grâce à la méthode Buteyko !
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"Combattre l'Asthme" du docteur Fiamma Ferraro
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