L’asthme a-t-il également un effet protecteur ?
Médecines alternatives
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Ceux qui hyperventilent et commencent à souffrir d’asthme possèdent de manière générale une constitution plus saine..
L'équipe Macro Editions
Je continue à m’étonner de la manière dont le Dr. Buteyko a fait, il y a plus de 50 ans de cela, diverses observations médicales qui sont aujourd’hui progressivement démontrées.
Comme le savent les lecteurs, Buteyko a mis en lumière le fait que l’asthme, plus qu’une maladie est, dans de nombreux cas, surtout une réaction protectrice de l’organisme visant à éviter, par la bronchoconstriction qui oblige à réduire l’intensité de la respiration, une perte excessive de CO2 qui risquerait d’atteindre des niveaux incompatibles avec la survie.
Bien entendu, cette réaction de défense doit cependant être tenue sous contrôle et modérée, afin d’éviter des semblables à ceux que l’on rencontre avec la fièvre qui, même s’il s’agit d’une réaction de défense contre les virus et les bactéries, doit être maîtrisée si elle atteint des niveaux trop élevés.
Comme l’avait observé Buteyko, l’asthme, cette réaction de défense, demeure tant qu’il est nécessaire et disparaît (si des dégâts irréparables ne sont pas encore apparus et que d’autres facteurs néfastes n’entrent pas en jeu) lorsque ce n’est plus le cas car, en rééduquant la respiration et en éliminant l’hyperventilation, on conserve dans l’organisme la juste quantité de CO2.
Il avait également remarqué que ceux qui hyperventilent et commencent à souffrir d’asthme possèdent de manière générale une constitution plus saine car leur organisme est capable de réagir (même s’il le fait d’une manière qui complique notablement la vie de ceux qui en souffrent) à la perte excessive de CO2, évitant ainsi les conséquences plus graves qui peuvent se manifester chez ceux qui, durant de nombreuses années, ont continué d’hyperventiler sans devenir asthmatiques.
Une étude publiée récemment (le 5 février sur Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention), menée sur 8700 personnes, a en effet démontré que le groupe qui souffrait ou avait souffert d’asthme et d’allergies avait un risque inférieur de 30 % de développer une forme particulièrement agressive de tumeur du cerveau.
Comme l’a remarqué la directrice de l’étude, Melissa Bondy, du Baylor College of Medicine’s Cancer Center, de nombreuses autres études avaient déjà mis en lumière cette corrélation et il est désormais nécessaire de poursuivre les recherches afin d’en découvrir le mécanisme de fond.
On ne peut que convenir du besoin de nouvelles études sur le sujet ; je crains cependant que, comme d’habitude, dans les futures recherches sur les tumeurs on s’intéresse à tout sauf à la manière de respirer des participants !
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"Combattre l'Asthme" du docteur Fiamma Ferraro
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