Capturée par la gravitation alors que le système solaire était en formation…
Actualités et Conspirations
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La planète géante découverte par le calcul au xxie siècle se nommait Nibiru dans la « mythologie » suméro-akkadienne.
L'équipe Macro Editions
Extraits de CosmoGenèse (2003) :
Sur sept tablettes en caractères cunéiformes,
les Sumériens livrent il y a 6 000 ans une cosmogenèse précise.
« Le cœur de [la] cosmogonie [des Sumériens], de leur vision du monde et de leur religion se fonde sur un cataclysme qu’ils ont appelé « La Bataille céleste ». Elle est citée dans des hymnes, proverbes et textes divers – tout comme elle l’est dans les livres de la Bible : Job, Proverbes, Psaumes et quelques autres.
Mais les Sumériens, eux, la décrivent en détail, pas à pas, dans un long texte qui a exigé pas moins de sept tablettes. Seuls des fragments et citations de l’original en sumérien ont été retrouvés. Le texte le plus complet est parvenu jusqu’à nous en akkadien, langue des Assyriens et des Babyloniens qui ont succédé aux Sumériens de la Mésopotamie.
Ce texte concerne la formation du système solaire qui a suivi la Bataille céleste, et traite plus précisément de la nature, des causes et des conséquences de cette collision formidable. Et en une seule prémice cosmogonique, il résout des mystères qui déconcertent toujours, aujourd’hui, nos astronomes et nos astrophysiciens. »
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Extraits de Les degrés du ciel (1980), traduction française parue en 2014 :
La « mythologie » sumérienne nous enseigne qu’une planète géante est capturée dans le système solaire au début de sa formation et qu’elle y fracasse une grosse planète qui allait devenir… la Terre.
« À partir des récits cosmologiques et des épopées sumériens, en m’inspirant des textes fondements des autobiographies de ces dieux, grâce aux listes de leurs fonctions, de leurs liens de parenté et de leurs villes, d’après les chronologies et histoires intitulées Les Listes royales et pléthore d’autres textes, inscriptions et dessins, j’ai orchestré le drame cohérent de ce qui s’est passé à la préhistoire, la façon dont tout a commencé.
Leur histoire, elle commence aux temps primordiaux, quand notre système solaire était encore jeune. Une planète géante surgit de l’espace profond, happée dans le système solaire. Les Sumériens la nommaient Nibiru – « la planète du Croisement ». Son nom babylonien était Marduk. À l’approche des planètes extérieures, la trajectoire de Marduk fut déviée. La planète allait percuter un corps planétaire ancien du système solaire, Tiamat.
Au moment où les deux planètes se rejoignirent, les satellites de Marduk fracassèrent Tiamat, coupée en deux. Sa partie inférieure se résolut en milliards de morceaux qui allaient donner naissance aux comètes et à la ceinture d’astéroïdes – le « bracelet céleste » de débris planétaires qui orbitent entre Jupiter et Mars. L’autre hémisphère de Tiamat, couplé à son satellite majeur, fut jeté sur une autre orbite. L’ensemble devint Terre et Lune.
Quant à la planète Marduk, intacte, prise dans une immense orbite elliptique autour du Soleil, elle repasse au point de la « bataille céleste » entre Jupiter et Mars tous les trois mille six cents ans (Fig. 44). Le système solaire se stabilisa ainsi avec douze membres – le Soleil, la Lune (que les Sumériens tenaient pour un corps céleste à part entière), les neuf planètes que nous connaissons [à l’époque avec Pluton, NdT], plus la douzième : Marduk.
Qui apporta en elle, à son entrée dans le système solaire, la semence de la vie. Au moment de la collision avec Tiamat, un peu de ce germe vital migra vers la partie restée entière qui allait devenir la Terre. »
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